Connaissez-vous Catherine Beaudoin-Duval?

DÉVELOPPEMENT. Après avoir travaillé plusieurs années pour Osheaga, Heavy Mtl et Vélo Québec, Catherine Beaudoin-Duval a accepté d’être la nouvelle coordonnatrice de la Classique internationale de canots de la Mauricie. Sa mission: redonner les lettres de noblesse à la descente La Tuque/Trois-Rivières.

Originaire de Précieux-Sang dans le Centre-du-Québec, Catherine Beaudoin-Duval a fait ses études en organisation d’événements dans la région de Montréal, où elle a travaillé quelques années. «Nous voulions revenir en région, mais les postes dans l’événementiel sont peu nombreux en Mauricie. Lorsque j’ai vu celui de la Classique, j’y ai vu une belle opportunité. Je me suis dit: pourquoi pas? Je trouvais ça le fun que le comité en place souhaite développer la permanence, revitaliser l’événement et y réaliser son plan stratégique grâce à des personnes provenant du monde professionnel. Je savais dans quoi je m’embarquais», a raconté la femme de 27 ans.

Le comité organisateur souhaite faire de la Classique de canots un événement important sur la scène sportive au cours des prochaines années. «C’est un gros et un beau défi. Dans l’événementiel, tu dois carburer aux défis. Tu passes beaucoup d’heures pour atteindre ton objectif. Parfois, ça peut faire peur, mais tu fonces, car tu crois à ton événement. À la Classique de canots, tout le monde a la même passion et le même but. C’est ce que ça te prend pour réussir. Tu as un plan de match et tu sais où tu t’en vas. Les gens aiment la Classique et je suis convaincu qu’elle a énormément de potentiel».

Une confiance solide

L’équipe en place n’a eu que quelques mois pour tenter de changer plusieurs aspects qui plaisaient moins aux canotiers et au public. «Je sens que le comité organisateur a confiance en moi. Je suis arrivée en février et c’est sûr que tu as toujours tes preuves à faire. Déjà, beaucoup de travail a été fait. Nous avons eu peu de temps pour mettre toutes les procédures en place, qui ont nécessité plusieurs discussions. Le tout a représenté un travail énorme. Il faut comprendre que le plan stratégique n’est pas juste pour cette année», a mentionné Beaudoin-Duval.

Celle dont le contrat se terminera en décembre souhaite être de retour pour plusieurs années, afin de mener le projet à terme. «Je trouve que la Classique de canots est un événement extrêmement rassembleur. Nous voulons en faire quelque chose de majeur sur la scène sportive, qui sera reconnu en Mauricie, au Québec, au Canada et aux États-Unis. La clé passe par le développement de l’événement lui-même. Je crois que nous avons tout ce qu’il faut pour y arriver. Nous voulons que l’expérience soit formidable pour les athlètes, comme pour le public».