De bonnes aubaines tout en aidant des gens

Réaliser de bonnes aubaines tout en venant en aide à des gens moins favorisés par la vie, voilà ce que vous propose le Vestiaire Saint-Antoine-de-Padoue de Louiseville, aussi connu sous le mon de « L’Ouvroir », situé au sous-sol de l’église paroissiale et qui est en opération depuis maintes années.

À L’Ouvroir, les gens apportent des vêtements, de la vaisselle, des jouets, des articles pour bébés et même des appareils ménagers dont ils ne se servent plus.

Ces objets sont triés judicieusement et mis en vente à des prix plus qu’abordables tous les jeudis, de 13h à 15h, de septembre à la mi-décembre et de février à juin. Une équipe de 13 personnes s’occupe de la section « triage » du matériel reçu.

L’argent recueilli par la vente des choses mentionnées ci-devant est réparti comme suit: un don est fait à la fabrique de Louiseville, on utilise une partie importante pour la fabrication des paniers de Noël à l’approche des fêtes et on vient également en aide à des personnes vivant des situations difficiles, que ce soit à l’occasion d’un incendie, pour des raisons de maladies, déménagement, perte d’emploi, etc.

Pour tout le monde

Responsable de l’administration du Vestiaire Saint-Antoine-de-Padoue, Mme Desneiges Wafer-Gerbeau fait remarquer que les choses qui sont vendues sont presque neuves. « Ce sont vraiment de belles aubaines qui sont offertes aux acheteuses et acheteurs. D’ailleurs, il ne faut pas croire que ce sont uniquement des gens à revenus modestes qui se rendent au Vestiaire pour acheter des choses. Nous recevons des personnes de toutes les classes de la société et de divers endroits », fait remarquer Mme Wafer-Gerbeau.

« Ce que l’on donne à Louiseville reste à Louiseville, Saint-Léon-le-Grand et Maskinongé », signale la responsable du Vestiaire Saint-Antoine-de-Padoue. « S’il y a des surplus d’été, ils sont envoyés dans d’autres pays, entre autres en Haïti », renchérit la responsable du Vestiaire. Les acheteurs peuvent provenir de partout mais les profits engendrés par les ventes restent dans la région.

Si une quinzaine de personnes travaillent à la section « Vestiaire », trois autres consacrent leurs heures de bénévolat au domaine des jouets.

Dames charitables

Les 4 et 5 novembre, aux messes, il y aura une collecte au moyen d’enveloppes, afin d’inscrire des femmes qui deviendront « Dames Charitables ». L’inscription n’engage pas nécessairement les dames inscrites à effectuer du bénévolat actif car seules les membres du conseil d’administration ont ce type de bénévolat à effectuer.

Mme Claire Larouche, présidente des Dames Charitables, espère que plusieurs dames s’inscriront lors de ces deux journées.

Mentionnons en terminant qu’un contenant est situé à proximité de la porte d’entrée du sous-sol de l’église, côté Ouest, et que les gens désirant y déposer des vêtements ou autres objets peuvent le faire en tout temps.

Bref, soutenir le Vestiaire Saint-Antoine-de-Padoue et les Dames Charitables constitue une bonne façon de supporter le milieu, les gens moins favorisés et ce, à longueur d’année et pour certaines personnes, dans une période propice au partage, celui de la grande fête de Noël.