Deux vétérans, un même but

HOCKEY. Si les succès des Cataractes de Shawinigan reposeront en partie sur la contribution des Yan, Beauvillier et Girard, les vétérans de 20 ans Alex Pawelczyk et Gabriel Slight comptent leur donner un coup de main et montrer la voie aux jeunes de l’organisation au cours de la prochaine saison.

Par Samuel Duranceau-Cloutier

À 6’06 et 224lbs, l’Américain Alex Pawelczyk veut se servir de son expérience des trois dernières saisons dans le vestiaire de Martin Bernard. «Je me sens bien et je sais que je dois démontrer du leadership. À 17 ans, des gars comme Vincent Arseneau et Frédérick Gaudreau m’ont montré le chemin. Même l’an dernier, Olivier Caouette avait beaucoup de respect des autres joueurs. Je ne ressens pas la pression d’être un joueur de 20 ans, même si les attentes sont toujours élevées. Si je travaille fort, les succès viendront naturellement. Mon travail sera d’être solide à 5 contre 5, amener une présence physique et être excellent en désavantage numérique. Je sens également que je peux produire offensivement», a affirmé l’auteur de 27 points (16b,11a) la saison dernière.

Son bon ami Gabriel Slight a présenté une production avoisinant le point par match, lui qui s’est avéré un véritable poison pour les gardiens adverses en avantage numérique. «L’un de mes rôles est d’être un joueur physique et ça rapporte en supériorité. Comme vétéran, tu sais que les jeunes te regardent. À Rouyn-Noranda, j’observais des gars comme Gabriel Desjardins et Mathieu Brisebois, qui avaient une excellente éthique de travail. C’est ce que je veux amener. Ce sera à moi de bien performer».

Les éléments en place

À sa dernière saison junior, Slight est convaincu que ses coéquipiers ont tout pour se rendre jusqu’aux grands honneurs. «Nous avons le même groupe et nous avons soif de victoires. La première ronde contre Halifax nous a fait mal et nous avions tous hâte de revenir. Nous avons acquis beaucoup d’expérience dans cette série. Notre saison nous a donné confiance. Je sens que les gars veulent gagner. Plusieurs personnes nous voient numéro un et nous voudrons leur donner raison», a-t-il lancé.

Celui que l’on surnomme affectueusement «Pawa» dans les couloirs du Centre Gervais Auto a connu tout un été d’entraînement. «Perdre en sept l’an dernier a été une grosse déception. Personnellement, ça m’a motivé. Je suis passé de 245 à 225lbs et je suis plus rapide sur la glace. Nous avons plusieurs très bons joueurs et beaucoup de profondeur. Nous pouvons être parmi les meilleurs de la ligue. Nous savons ce que ça prend pour gagner en première ronde».