Domaine Beauséjour: la Cour donne raison à Pilotte et Richard

Dans un jugement de 31 pages rendu le 8 octobre dernier, la Cour du Québec ordonne au couple Stephane Montmorency et Manon Paquet de remettre les biens détenus illégalement à Robert Pilotte et Daniele Richard et condamne les actuels propriétaires du Domaine Beauséjour à payer plus de 5 000 $ en guise de dédommagement.

Un couple soulagé

Les anciens propriétaires du Domaine Beauséjour, le couple formé de Robert Pilotte et Danièle Richard accueille avec soulagement ce jugement. Ils disent espérer qu’il permettra de rétablir dans l’opinion publique les faits mensongers et diffamatoires que Stéphane Momorency et Manon Paquet ont véhiculés depuis la vente du Domaine.

«Je n’ai pas douté du tout de l’issue du procès. Je savais que Danièle et moi étions de bonne foi! La preuve, la liste des inclus du domaine a été signé devant notaire», déclare Robert Pilotte. Il poursuit en affirmant que Montmorency et Paquet ont vraisemblablement voulu se faire justice et qu’il considère la chose «inacceptable» vu le contexte.

C’est ainsi que le juge Pierre Labée somme au couple Stephane Montmorency et Manon Paquet de remettre les biens détenus illégalement à Robert Pilotte et Danièle Richard et condamne les actuels propriétaires du Domaine Beauséjour à payer plus de 5 000 $ en guise de dédommagement.

Rappel des faits

On se souvient que les nouveaux occupants du domaine soutenaient cet hiver qu’une promesse verbale liant le site à tout son contenu matériel avait été prononcée à maintes reprises de la bouche de M. Pilotte lors des visites de l’endroit en vue de la vente. Montmorency et Paquet avaient alors été jusqu’à utiliser le terme «pillage» pour qualifier les gestes prétendus du couple Pilotte-Richard.

Or, on apprenait plus tard que le contrat notarié signé par les deux parties faisait plutôt état d’annexes énumérant les biens qui demeurent sur le site et ceux qui étaient la possession du couple Pilotte-Richard. C’est d’ailleurs ce dernier élément qui a retenu l’attention du juge Labbé dans le jugement.

«Je ne vous dirai pas que l’année ne fut pas difficile. J’ai dû mettre des choses en veilleuse comme ma démission de l’association du parti Libéral par exemple«»

Une réputation à redorer

«Maintenant que les faits sont rétablis, j’ai confiance que les gens sauront entendre cette version qui est la version véritable de l’histoire», explique le propriétaire de l’entreprise Saveur événementielle qui dit vouloir continuer à travailler avec cœur et honnêteté.

Loin de rester amer du mal qui a été fait à son endroit et à celui de son épouse, Robert Pilotte dit regarder de l’avant. «La vie est trop courte pour s’arrêter à des constatations du genre», résume-t-il.

Mentionnons qu’un autre recours pour atteinte à la réputation est toujours pendant devant le tribunal. Le couple espère cette fois obtenir réparation avec une somme de 400 000$.

Au moment de mettre en ligne, l’Hebdo n’avait toujours pas eu de retour d’appel de la part du couple Montmorency-Paquet ni de son bureau d’avocat.