La passion des bouteilles de bières
COLLECTION. Âgé de 25 ans, Yannick Buisson collectionne des articles reliés à la bière depuis qu’il a 6 ans. Et tout a commencé avec des bouchons provenant de la France.
«En 1996, ma mère a participé à Fort Boyard, et je lui avais demandé de me rapporter des bouchons de bières comme souvenirs. Je ne sais pas pourquoi je lui avais demandé ça. J’ai commencé en mettant mes bouchons dans un styrofoam. J’ai débuté comme ça.»
C’est lorsqu’il avait 8 ans que Yanick a conservé sa première bouteille. «J’ai vu une belle bouteille de Celtique et je l’ai gardé. Puis, tranquillement, j’ai gardé les belles bouteilles que je voyais.»
Vivant actuellement chez ses parents, le sous-sol est rempli d’articles dérivés de la bière, que ce soit des bouchons, des bouteilles, des sous-verres, des débouches bouteilles ou des affiches. Il s’agit de tout un défi pour le ménage. «Ça prend 5 heures à tout épousseter!», lance le collectionneur en riant.
Mais d’où provient cette passion? «Quand j’étais enfant, ma marraine travaillait au bar le Fleur de lys à Shawinigan-Sud, et j’allais souvent la voir. Je trouvais ça beau les affiches, les bouteilles et les sous-verres.»
Question de maximiser l’espace, Yanick Buisson et ses parents ont fait faire pour 100$ de tablettes afin de placer les bouteilles. «J’ai des pancartes même au plafond parce que je n’ai plus de place sur les murs. Tout est classé par pays et par articles thématiques. Par exemple, pour les bières canadiennes, j’ai une division Molson, Labatt, et les bières de microbrasseries.»
Sans hésitation, Yanick nomme la Labatt 50 comme marque de prédilection. «Je me suis beaucoup concentré sur les articles de Labatt 50, et tout est dans ma chambre. J’ai même un bonhomme en céramique qui a une bonne valeur. Le problème que j’ai, c’est que je n’ai plus de place. C’est certain que pour l’achat de ma maison, je vais prendre l’ampleur de ma collection en considération.»
Curieusement, le collectionneur a goûté à sa première bière à un âge plutôt avancé. «Adolescent, je n’aimais pas la bière. Je devais avoir 19 ans quand j’ai commencé à boire de la bière. Ma favorite est la Labatt 50, autant pour boire que pour ma collection.»
Il n’est pas question pour le jeune homme de vendre sa collection. «Je ne sais pas comment elle peut valoir, mais je ne voudrais pas la vendre parce que j’ai mis trop d’efforts, et elle a une valeur sentimentale.»