La thèse criminelle est écartée

INCENDIE. Nous avons plus de détails sur les circonstances et causes de l’incendie majeur qui s’est déclaré dans trois bâtiments de la 1ère Rue de la Pointe. Le directeur du service incendie de Shawinigan, François Lelièvre, a confirmé que la thèse criminelle était écartée et les flammes ont pris naissance sur la galerie arrière du 403 1ère Rue de la Pointe.

Au cours de la nuit de jeudi à vendredi, plusieurs pompiers se trouvaient sur les lieux afin d’éteindre de petits foyers d’incendie encore présents.

«Nous avons déterminé le lieu de naissance des flammes, et c’est dans la galerie arrière du 403 Rue de la Pointe. Le garage n’est pas en cause pour l’origine des flammes. Ce n’est pas encore confirmé, mais il se pourrait que ce soit un article de fumeur qui soit la cause. Une personne avait l’habitude de fumer sur sa galerie arrière et jetait ses mégots dans un pot de fleur», explique M. Lelièvre.

Vendredi matin, une première équipe aidait les citoyens en sortant des articles des logements qui peuvent être récupérés. Une deuxième équipe travaillait sur la démolition des structures.

Un incendie complexe

Proximité des bâtiments, espace restreint, structure en bois, la chaleur et le vent, ce sont des éléments qui ont rendu la tâche plus difficile aux pompiers pour combattre les flammes.

«C’était particulier comme incendie puisque les parties arrière des bâtiments étaient en bois. Ç’a été monté à l’époque avec des madriers de bois pièce par pièce, on retrouvait de l’isolant en ripe de bois, et quand le feu a atteint la structure, c’était très difficile pour nous de rentrer à l’intérieur. En plus, les galeries arrière étaient anciennement des hangars construits en pin ou en épinette. Comme il faisait chaud et beau, les gens ont quitté le matin en laissant des fenêtres ouvertes. Si bien que le vent a poussé les flammes vers l’intérieur d’un bâtiment à l’autre. La propagation s’est faite très rapidement. La première équipe de pompiers arrivée sur place a fait évacuer les gens, et la deuxième équipe s’est mise en mode défensif pour protéger les bâtiments à proximité. Comme les ruelles arrière étaient restreintes, on ne pouvait pas s’y rendre avec un camion», précise François Lelièvre.