La voile: Une évasion sans pareil!

VOILE. C’était un beau samedi sans nuage et le soleil frappait de tous ses rayons. C’était un samedi idéal pour aller naviguer et prendre part aux activités organisées par le Club de voile Saint-Maurice sur la mythique rivière du même nom. L’Hebdo en a donc profité pour jouer au navigateur.

Croisée sur place, une famille de passionnés de voile nous propose de monter à bord de Bob, leur voilier Thanzer de 25 pieds. L’équipage, composé de la capitaine Marie-Claude Boudreault et de son père, Bob, nous font découvrir les joies de la voile et ses rudiments.

Le paternel ayant 35 ans de navigation derrière la cravate, on se sent toute de suite en sécurité. Oubliez «la liberté en VR» comme le dit le slogan, selon la famille Boudreault, le vrai rêve se passe sur l’eau.

Plaisir, liberté, détente, mais surtout évasion sont des mots qui évoquent bien ce passe-temps pour cette famille, adepte de père en fils (et filles). «La voile, c’est comme du camping sur l’eau. J’emmenais les cinq enfants et c’était la piscine tout autour de nous», se souvient M. Boudreault.

Demeurant dans la communauté de Saint-Jean-Piles, l’homme affirme que ce loisir lui permet de s’évader, mais aussi de faire «du social». Avec pour seul équipement nécessaire une veste de flottaison, de la crème solaire et une bonne bouteille d’eau, nous voilà partis pour l’aventure.

Un loisir qui «rapproche»

Question «apprentissage», pas de grandes difficultés pour les intéressés. «Ça ne prend pas de qualités techniques particulières, seulement une manipulation et on apprend!»

Plus qu’une promenade, l’après-midi est propice aux discussions et une intimité se créé rapidement au sein du petit équipage. Ça parle de famille, de voyages, de la vie et de ses rêves.

«Vous savez, quand on fait de la voile, on n’a pas besoin de psychologue! Quand j’avais besoin d’air à la maison, je venais toujours en promenade sur l’eau», souligne Robert Boudreault.

«Donnes du mou! Fais aller la girouette!» Vite, on revient des souvenirs à la réalité du plan d’eau. Malgré toute la détente que cela procure, l’embarcation doit être guidée et «barrée». Notre capitaine est donc aux aguets entre deux bouchées de grignotines.

Un Club à découvrir

Situé à la marina de Grandes-Piles, Le Club de Voile St-Maurice a pour mission de valoriser les activités de voile sous toutes ses formes. Ainsi, on encouragea les jeunes à la pratique de la voile par le biais d’une école de voile où des camps de jours sont offerts pour les jeunes de 7 à 17 ans.

Il est également possible pour les visiteurs de louer des d’embarcations ou de participer aux forfaits découverte-initiation à la voile en compagnie d’instructeurs certifiés. «Il y a vraiment un lien qui se créé quand on est sur un voilier. Ça permet aux jeunes et moins jeunes de découvrir autre chose», indique le maître d’œuvre du Club Édouard McKenzie. Fier de son succès, le Club compte éventuellement ouvrir ses horizons en proposant de la voile adapté.

Pratiquant la voile avec le Club, Ariane Aubin (14 ans) évolue de belle façon, selon son père. «De nature timide et plus renfermée, elle fait preuve d’une grande autonomie sur l’eau. C’est valorisant pour elle de mener cette embarcation et de la voir aller m’impressionne vraiment!», mentionne Simon Aubin.

Pour les curieux, une soirée de clôture du Club se tiendra le 31 août prochain à la marina. Mentionnons que le Club de Voile Saint-Maurice a reçu un prix de 1 500$ dans le cadre du Concours québécois en entrepreneuriat dans la catégorie «Économie sociale».