L’aptitude au bonheur selon Mariette Noël Isabelle

En collaboration avec la Société d’histoire et de généalogie de Shawinigan et dans le cadre du projet d’écriture Je me raconte, Mariette Noël Isabelle a lancé un livre intitulé L’aptitude au bonheur.

Soutenue par ses proches et par des complices précieux, l’auteure shawiniganaise a débuté cette aventure en septembre 2004 lorsqu’elle a été invitée par Marcel Matte à s’inscrire aux ateliers d’écriture Je me raconte, un programme d’écriture autobiographique. En 2006, elle est même d’ailleurs devenue co-animatrice des ateliers.

Programme d’écriture importé directement du Lac-Saint-Jean, Je me raconte se veut un moyen efficace d’apprendre à écrire sa vie, pour transmettre ses origines aux générations à venir. Mis sur pied dans la région en 2004 par la Société d’histoire et de généalogie de Shawinigan, le projet offre à ses participants des moyens simples et concrets pour partager leurs vécus et leurs différentes histoires. À travers 22 chapitres, Mme Isabelle a saisi l’occasion de relater sa vie, de transmettre son histoire par l’écrit. Artiste dans l’âme, elle a d’ailleurs conçu l’illustration de la page couverture elle-même à l’aquarelle. Les Éditions du trèfle à quatre feuilles se sont chargés de la suite des événements. Mme Isabelle est pour l’instant la seule à avoir poussé son projet jusqu’à la publication d’un livre.

Jacques Bédard, auteur de contes jeunesse, avoue avoir trouvé dans le livre beaucoup d’émotions, le tout écrit de façon imagée et riche, sur un fond de musique. «J’ai aussi trouvé dans ce livre du courage, car il n’est pas facile de mettre à nu son âme et son cœur et de les livrer à la lecture d’autrui», affirme-t-il.

Pour parvenir à un tel résultat, Mme Isabelle confie qu’elle a dû s’entourer de personnes compétentes, pour l’encourager, la motiver et l’aider dans certains obstacles, comme les ordinateurs et le traitement de textes.

André-Jean Bordeleau, président sortant de la Société d’histoire et de généalogie de Shawinigan, explique qu’«anciennement, il n’était pas évident de trouver des photos et des souvenirs pour se bâtir un scénario de notre histoire. Aujourd’hui, avec toute la technologie, c’est beaucoup plus facile.»