L’ascension du Kilimandjaro pour une bonne cause

Simon Caron gravira le Kilimandjaro pour une bonne cause. Du 15 au 30 octobre, il se rendra au sommet de cette impressionnante montagne de la Tanzanie et remettra par la même occasion une somme d’argent pour la Fondation de l’Hôpital régional de Saint-Jérôme.

«Je fais l’ascension avec une équipe de 25 personnes. Nous voulons amasser 250 000$ pour l’équipe. L’objectif est d’amasser 5895$ par participant, ce qui représente 1$ par mètre à monter. C’est le minimum à amasser et nous devons également trouver des commanditaires pour l’équipe», explique Simon Caron, un pharmacien demeurant à Saint-Mathieu-du-Parc.

Dans l’équipe, plusieurs personnes issues du monde médical s’y trouvent, comme des infirmiers, des médecins, des pharmaciens, etc. «Mais ce défi n’est en rien comparable aux défis que nous avons à relever dans le domaine de la santé et tout particulièrement ceux qui touchent la cause des enfants!», est-il écrit sur le blogue de l’expédition.

Pour sa part, Simon Caron a toujours été un passionné de voyages et d’aventure. Alors, pourquoi ne pas jumeler cette passion à une bonne cause, s’est-il dit. «J’ai demeuré un an au Congo pour Pharmaciens sans frontières. Je m’étais dit que je ferais le Kilimandjaro en récompense à la fin de mon voyage. Finalement, je n’ai pas pu, mais ce projet m’est toujours resté en tête», explique-t-il. Puis, un ami pharmacien lui a parlé de ce projet pour la Fondation de l’Hôpital régional de Saint-Jérôme. «C’est un défi sportif de montagne. C’est l’une des plus hautes montagnes, mais en théorie, c’est l’une des plus faciles parmi les plus hautes. C’est un défi personnel et pourquoi ne pas le jumeler à une bonne cause? Mais en plus, je suis diabétique, et je me suis toujours prouvé que je peux dépasser les limites», renchérit-il.

Un défi supplémentaire

Le diabète représente un défi supplémentaire pour le pharmacien. Partir dans un autre pays pendant deux semaines, en montagne, avec des ressources médicales limitées pourrait en limiter plus d’un. Simon Caron n’en fait toutefois pas de cas.

«Le défi, c’est surtout la préservation de l’insuline. Il ne faut pas que ce ne soit trop froid ni trop chaud. Je vais peut-être trouver un moyen de la coller sur mon corps pour ne pas qu’elle gèle», explique-t-il.

Comme il le mentionne, il ne s’est jamais limité en raison de sa maladie. Même qu’il inclut toujours l’activité sportive dans ses voyages, et ce, peut importe la destination.

D’ici le grand départ, Simon Caron s’entraîne pour affronter ce plus haut sommet de l’Afrique. Il marche régulièrement en montage avec des raquettes et s’habitue à porter l’équipement qu’il devra apporter quotidiennement avec lui pendant sa montée. L’aventurier prévoit également s’entraîner en Amérique centrale cet hiver si le temps le permet.

Le résident de Saint-Mathieu-du-Parc devrait organiser des collectes de fonds ce printemps. Toute personne intéressée à faire des dons peut le faire par le biais de l’adresse Internet: http://fhsj.wordpress.com