Le maire Alain Vallée veut remettre les pendules à l’heure

Le maire de Sainte-Thècle, monsieur Alain Vallée, aimerait remettre les pendules à l’heure concernant la négociation de la convention collective de la municipalité.

La convention collective entre les employés et la municipalité est échue depuis décembre 2015. Malgré plusieurs demandes de rencontres de la part de la municipalité de Sainte-Thècle, les négociations ont commencé en fin décembre 2016.

Une entente de principe a été acceptée, par les deux parties, à la fin du mois de février 2017. À ce moment, le président et le vice-président du syndicat, le conseiller de la CSN, monsieur Stéphane Lemaire, le maire de Sainte-Thècle, monsieur Alain Vallée, le conseiller municipal délégué aux relations de travail Jacques Tessier, le directeur général de la municipalité et l’avocate représentant la municipalité étaient tous présents.

La partie syndicale devait rencontrer ses membres pour leur présenter l’entente dans les jours qui suivaient. Cette rencontre n’a eu lieu que le 25 août 2017, à la suite de nombreuses pressions de la part de la partie patronale qui espérait pouvoir en venir rapidement à une entente.

Comment expliquer que l’entente fût rejetée à 100% lors de la rencontre du 25 août 2017 en sachant que le président et le vice-président du syndicat étaient d’accord avec l’entente de principe?

En ce qui concerne la diminution des heures de travail disponibles, seules les heures de travail à la patinoire sont en jeu. La municipalité croit approprié de ne plus mettre de gardien de jour puisque la patinoire est très peu fréquentée de jour. Le gardien devrait être là seulement le soir pour assurer la sécurité des jeunes patineurs. Cela implique une quinzaine d’heures de travail de moins par semaine.

Depuis le départ, la position patronale est claire sur cet aspect. Comment, comme gestionnaire de fonds publics, un conseil municipal peut-il se faire reprocher de gérer l’argent de ses citoyens à bon escient? Poser la question est y répondre.

De plus, contrairement aux prétentions syndicales toutes les municipalités environnantes ont une « clause d’hiver », impliquant un horaire variable, et non des heures coupées, dans leur convention collective afin de faciliter le déneigement dans les heures critiques pour les citoyens.

Le syndicat a accepté cette clause en février et a fait volte-face, le 19 septembre, en refusant l’horaire hivernal sans aucune raison. La municipalité accepte leur demande et, curieusement, une semaine plus tard, le syndicat change son fusil d’épaule sans aucune explication ou avertissement !

Comment est-il possible de négocier en toute confiance dans ces circonstances?

J’aimerais signaler à monsieur Lemaire, de la C.S.N., qu’il est bien mal venu de prétendre qu’il n’a jamais vu de négociations comme celles de Sainte-Thècle alors qu’il était parti aux négociations à Saint-Boniface, négociations qui ont trainé de plus de trois (3) ans dans une atmosphère lourde et pénible !

Contrairement aux prétentions de la C.S.N., un seul point en litige demeure, soit les heures de travail l’hiver à la patinoire. Tous les autres points ont été réglés le 19 septembre en présence de toutes les parties impliquées. Les membres du syndicat en ont-ils été informés? On peut en douter.

La municipalité réitère sa volonté ferme de s’entendre de toute bonne foi avec le syndicat. Il l’invite à faire de même.

–  Alain Vallée, Maire de Sainte-Thècle