Le médaillon officiel du Saint Frère André

Canonisé ce dimanche 17 octobre, le Frère André aura un médaillon à sa propre effigie frappé par la Monnaie Royale Canadienne et c’est au Grand-Mérois André Goulet que l’on doit cette initiative.

Une première commande de 250 000 pièces en nickel pur d’un format de 35 mm – de la même taille que les anciens dollars canadiens – arrivera sur le marché au début du mois de décembre mais le propriétaire de Monnaie Collection Royale (www.monnaieroyale.com) envisage le million d’unités dans les prochains mois. «Il y aura certainement d’autres pièces souvenirs sur le marché pour souligner la canonisation du Frère André mais celle-ci sera le seul médaillon officiel reconnu par la Monnaie Royale Canadienne», spécifie André Goulet qui collabore avec le réputé fabricant de la monnaie canadienne depuis près de 20 ans.

Il faut spécifier que le médaillon n’est pas une pièce de monnaie et il se détaillera à 8.95$ dans un présentoir de luxe, embossé avec des inscriptions imitant des lettres d’or. Une conception toute locale réalisée en collaboration par Aspasie, de Saint-Barnabé, et Plastifil, de Trois-Rivières.

Comme la renommée du futur Saint Frère André dépasse les frontières du Québec, le carnet souvenir tout comme le médaillon seront en version bilingue (anglais et français). Du côté face de la pièce, on retrouvera bien entendu le buste du Frère André avec l’inscription 17 oct. 2010. Du côté pile, c’est bien sûr l’Oratoire Saint-Joseph avec l’inscription suivante : 1904 Oratoire St-Joseph du Mont-Royal 2010

Réseau de distribution unique

Pour distribuer sa pièce partout en Amérique du Nord, André Goulet a trouvé mieux que le traditionnel réseau des institutions financières. «De toute façon, les caisses et les banques ne pourraient pas offrir ce médaillon parce qu’il est associé à la religion catholique, ce qui pourrait offusquer certains de leurs clients.»

Non, l’homme d’affaires s’est plutôt associé aux Chevaliers de Colomb, le plus grand mouvement catholique au monde. «Je suis moi-même membre du Conseil 1209 de Grand-Mère, explique-t-il. Que les Chevaliers s’associent au Frère André, c’est une affinité naturelle je dirais.»

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Et comme dans tout ce que André Goulet a entrepris dans le passé, il s’assure de frapper une seule fois mais de façon marquée. C’est ainsi que ses démarches l’ont amené à convaincre le Chevalier Suprême, le no 1 du mouvement en Amérique du Nord, de consacrer au médaillon du Frère André une pleine page dans la revue Columbia.

Ainsi, dans le prochain numéro de ce magazine distribué à 1,8 million d’exemplaires à tous les Chevaliers sur le continent nord-américain, il y aura un bulletin pour commander la pièce souvenir développée par le Grand-Mérois.

En fait, les Chevaliers ont été tellement enthousiasmés par l’idée d’André Goulet qu’ils ont accepté de participer financièrement à sa réalisation. C’est ainsi qu’une partie des profits générés par la vente du médaillon retourneront au Conseil 1209 des Chevaliers de Colomb de Grand-Mère. Ceux-ci ont déjà décidé de consacrer ces futurs revenus aux dispendieux travaux de rénovation qui ont cours actuellement à l’église Saint-Paul de Grand-Mère.

Outre le réseau des Chevaliers de Colomb, le médaillon du Frère André sera bien sûr également disponible à l’Oratoire Saint-Joseph, fréquenté par deux millions de personnes par année. André Goulet a également entrepris des démarches auprès de la Fédération de l’âge d’or, et ses 250 000 membres au Québec, pour s’assurer que sa pièce rayonne le plus possible.

Pour le propriétaire de Monnaie Collection Royale, ce médaillon est un juste retour du destin pour l’humble portier de l’Oratoire qui avait habitude de distribuer des médailles de Saint-Joseph aux visiteurs venant le rencontrer.

En 2010, ce sera désormais des médailles à son effigie que les catholiques s’offriront.