Le plaisir avant tout pour Quessy/Lacroix

CANOT. Les jeunes Joël Lacroix et Philippe Quessy se connaissent depuis l’adolescence et c’est ensemble qu’ils ont décidé d’affronter la rivière Saint-Maurice, un défi qu’ils comptent réaliser en s’amusant.

Au cours de l’été, le tandem Lacroix/Quessy n’a cessé de s’améliorer, terminant même en troisième position lors de la course provinciale de Waterloo à la fin juillet. S’entraînant pour le plaisir avant tout, les deux amis ont décidé de faire la paire pour la Classique de canots il y a quelques semaines.

«N’importe quel gars ou fille de Shawinigan a déjà rêvé de faire la Classique. Le canot est difficile au plan mental et physique, mais ce n’est jamais une corvée d’aller m’entraîner. Joël et moi sommes de bons amis et ça va toujours rester comme ça. Nous ne nous mettons jamais de pression. Notre seul but est de faire de notre mieux du début à la fin», a expliqué Philippe Quessy, le fils de l’ancien canotier Guy Quessy.

De son côté, Joël Lacroix a eu la piqûre pour le canot. «C’est un sport qui m’avait toujours intéressé et j’ai commencé grâce à ma belle-famille. L’an dernier, je me suis entraîné pour la Classique avec Phil, mais j’ai attrapé une mononucléose en août. Nous sommes repartis en force cette année. J’adore ça, car tu dois toujours te dépasser et aller plus loin».

Les deux canotiers ont comme objectif de percer le top 20. «Nous n’avons jamais d’attente. Notre but est de nous améliorer à chaque fois. Si nous avons mal, nous ne chialons jamais. Nous avons toujours beaucoup de plaisir en canot. Nous faisons des blagues et racontons des histoires. Nous avons un mental solide et je sais que je suis avec un gars fort comme un cheval. Phil est très fort et je compense avec mon cardio. Nous avons eu la chance de ramer avec des Armstrong, Proulx et plusieurs autres, ce qui nous a permis de prendre une coche techniquement. Nous allons tout donner pour finir au meilleur rang possible», a lancé Joël.

Ce dernier pourra compter sur un partenaire d’expérience, alors que Quessy a déjà complété une Classique en compagnie de Julianne Morin en 2014. «Entre les deux oreilles, nous sommes solides. L’expérience des autres équipes nous joue souvent des tours. Ça se joue vraiment sur les petits détails. Mais nous avons toujours de bons départs et nous avons beaucoup d’endurance».