L’équipe Devenir Ironman, un modèle de premier plan

OPINION. Dimanche, l’équipe Devenir Ironman se lancera dans un défi que plusieurs considèrent comme surhumain, compléter un parcours de 3.8km de nage, 180km de vélo et 42.2km de course à pied en moins de 17h. Cinq hommes et cinq femmes franchiront le fil d’arrivée et deviendront de véritables modèles dans leur communauté.

Je me souviens lorsque Steeve Carpentier m’a contacté pour me parler de son projet Devenir Ironman, où dix personnes allaient s’entraîner sous sa supervision et en arriver à compléter l’Ironman du Mont-Tremblant le 16 août 2015. J’ai rencontré l’équipe pour la première fois au Collège Shawinigan en septembre 2014, où une séance photo venait compléter un entraînement d’équipe.

J’ai reconnu quelques visages, ceux d’Anthony Léveillé, un coureur hors-pair, qui avait fait la Classique de canots de la Mauricie en rabaska le mois précédent, ainsi que ceux des canotiers Judy-Ann Parke et Philippe Ayotte. Sarah Casaubon, Charlotte Caron, Marie-Claude Ayotte, Nathalie Hamel, Denis Isabelle, Martin Quessy, Denis Bouchard ont également accepté de relever le défi lancé par Steeve Carpentier sur les réseaux sociaux.

Au fil des mois, j’ai eu la chance de discuter avec chaque membre de l’équipe. Certains ont paru en pleine confiance, d’autres ont dû composer avec les blessures et quelques-uns ne pouvaient cacher leur nervosité devant l’ampleur du défi. La force de caractère et la détermination sont certainement deux traits de caractère essentiels pour parvenir à ses fins dans ce sport combinant la nage, le vélo et la course à pied.

S’entraîner de 15 à 20h par semaine avec les devoirs, le travail et la famille n’est pas une mince affaire. Parlez-en à mon ami Philippe Ayotte, qui a quatre filles et un commerce familial à Shawinigan-Sud ou encore à la docteure Sarah Casaubon. Chaque membre de l’équipe Ironman a dû faire preuve de discipline dans sa vie personnelle et de rigueur à l’entraînement, car tourner les coins ronds est rarement gage de succès.

Dimanche sera une journée marquante dans la vie de ces cinq hommes et cinq femmes. À travers le Québec, les adeptes de triathlon connaissent l’existence de l’équipe Devenir Ironman. Pour la communauté et pour la région, les Hamel, Isabelle, Bouchard et compagnie deviendront des modèles à suivre, de beaux exemples de détermination et de persévérance à travers les obstacles.

Comme quoi, dans la vie, il n’y a rien d’impossible. Lorsque nous avons un objectif en tête, nous pouvons l’atteindre en y mettant les efforts.