«Les jeunes n’ont pas à payer pour les ambitions de leur instructeur»

OPINION. Le 5 février 2017 vers 4 heures de l’après-midi, j’ai assisté à un tournoi de hockey mineur à l’aréna de Shawinigan-Sud (Gilles Bourassa) qui opposait une équipe de Trois-Rivières Ouest aux Olympiens de Shawinigan-Sud.

C’était un match serré entre ces deux équipes pour le championnat du hockey mineur.

J’ai vu un entraîneur agir d’une façon assez bizarre pour gagner le championnat. Il a laissé un jeune joueur sur le banc parce qu’il considérait ce jeune moins habile que les autres joueurs.

Ce qui m’a choqué est que ce jeune, de 10 ans environ, ses parents ont payé pour que leur enfant s’amuse à jouer au hockey. En plus, dans l’avant midi, cette équipe avait affronté une autre équipe et l’entraîneur n’avait pas fait participer le même joueur au match que pour quelques apparitions sur la glace et dans l’après-midi, il a fait jouer ce joueur qu’une seule fois.

Ce qui m’a fâché, c’est quand j’ai vu le jeune joueur pleurer sur le banc parce que son instructeur ne le faisait pas jouer.

Les jeunes qui aiment le hockey n’ont pas à payer pour les ambitions des instructeurs qui veulent gagner à tout prix. Les jeunes ont le droit de participer à leur sport même s’ils ne sont pas des vedettes.

Pourquoi l’association du hockey mineur de Shawinigan tolère-t-elle de tels comportements de la part de leurs instructeurs qui sont là pour apprendre le sport aux jeunes alors que leurs parents paient afin que les instructeurs aident leurs enfants à apprendre à mieux jouer? Est-ce en les laissant sur le banc que les jeunes vont s’améliorer? Je ne pense pas.

De plus, en agissant ainsi, les jeunes ne développent pas un esprit d’équipe. Je pense que les instructeurs devraient apprendre aux jeunes à jouer en équipe mais comment apprendre à des jeunes si de son côté, l’instructeur ne montre pas l’exemple…

Je pense que cet instructeur devrait faire un examen de conscience et repenser à son rôle d’instructeur qu’il ne semble pas comprendre sans être égoïste et préféré certains joueurs aux détriment des autres.

–    Carol Gravel, Bécancour