Les statistiques indiquent une baisse de la criminalité à Shawinigan
CRIMINALITÉ. Est-ce que les crimes contre la personne et contre la propriété sont en hausse pour le territoire de Shawinigan? TC Media a voulu en savoir plus sur cette question et la Sûreté du Québec (SQ) nous a procuré les statistiques des quatre dernières années.
Toutefois, comme l’année 2016 n’est pas complétée, les statistiques cette année ne sont pas encore disponibles.
TC Media a fait la demande afin d’obtenir des données par secteur, mais c’était impossible pour la SQ.
En analysant les chiffres, nous pouvons affirmer que la criminalité à Shawinigan n’est pas en recrudescence. Il y a trois types de crimes qui sont en hausse, six types de crimes en baisse, et deux qui sont stables.
Est-ce qu’il existe des programmes de protection du voisinage offert par la SQ pour contrer les crimes contre la personne et contre la propriété? «Non, pas à notre connaissance, répond Annie Thibodeau, porte-parole régionale pour la SQ. Toutefois, le programme Bon voisin Bon œil existe toujours si des citoyens de secteurs veulent s’organiser entre eux pour s’impliquer dans un comité de vigilance de quartier.»
L’information pour le programme Bon voisin Bon œil est disponible sur le site web de la SQ.
Est-ce qu’il existe de la prévention réalisée par les corps policiers? «Oui, en patrouillant dans les secteurs plus vulnérables et en effectuant de la prévention auprès des jeunes comme la simulation de collision mortelle qui a eu lieu au printemps dernier à la Cité de l’énergie», ajoute Annie Thibodeau.
Pour la SQ, les sujets les plus d’actualité en prévention sont la toxicomanie, l’alcool au volant, l’intimidation et la cybercriminalité pour les jeunes. Il existe le programme Aîné Avisé pour contrer la fraude et la malveillance chez les personnes aînées. Le programme des Cadets de la SQ contribue à sécuriser la population en période estivale dans les parcs et lors d’événements. «Il s’agit de ressources supplémentaires en période estivale qui apportent plus de visibilité et de présence aux yeux des citoyens», ajoute Annie Thibodeau.
Concernant la hausse du nombre d’incendies criminels qui est passé de 26 en 2014 à 35 en 2015, il faut noter que 5 des incendies de 2015 n’étaient pas fondés. «Parmi les 30 autres, certains sont de cause inconnue. Ils demeurent suspects, mais non résolus. Sinon, certains sont de cause criminelle, mais rien ne les relie entre eux. Il n’existe pas de problématique concernant les incendies, ni de pyromane qui court», conclut Annie Thibodeau.