Sainte-Flore s’apprête à fêter ses 150 ans

La valeur historique n’est que force et beauté à l’égard de Sainte-Flore, puisque la détermination d’une poignée de pionniers donnera naissance à la plupart des paroisses du Centre-de-la-Mauricie.

«Sainte-Flore devient l’aieule spirituelle de tout Shawinigan», titrait l’Écho du St-Maurice en 1958, sous la plume de José Caden, à l’occasion du centenaire. Un premier groupe de défricheurs commencent la formidable exploitation des lots avant même que les premiers billets de concession du gouvernement soient émis. Ils s’installent donc près du moulin des Rickaby à la Petite Rivière «Shewenagan»; le deuxième groupe, à un mille à l’ouest du village actuel et un dernier, de l’autre côté de la Rivière Welsh.

C’est en 1858 que Monseigneur Cooke autorise la construction de la première chapelle. Il a choisi le nom de Flore en reconnaissance à la femme du député de Trois-Rivières, l’Honorable Edouard Turcotte. Madame Turcotte était née Flore Buteu

En cette année 2008, le Comité Culturel de Sainte-Flore souligne les 150 ans de son village. Ainsi, tous les élèves de l’École de Sainte-Flore ont participé à une création collective, où poèmes et dessins illustrent parallèlement la vie ancestrale et la vie actuelle; le tout dans un livre intitulé: «Par ma fenêtre, découvrir mon village» sous la responsabilité de l’artiste-peintre, sculpteure et poète, Ginette Trépanier.

Les prochaines activités se dérouleront à l’église Sainte-Flore comme suit: 23 juin, soirée culturelle débutant à 19h avec l’Union Musicale de Shawinigan suivie du Chœur du Rocher. Un hommage sera rendu à Marie-Josée Mercure, directrice de l’École de Ste-Flore. Le 24 juin, rallye historique pour les jeunes et leurs parents, en vélo ou à pied, à 12h30. Départ à partir du stationnement de l’église. Et à 15h, l’ensemble folklorique Mackinaw, de Drummondville, donnera un spectacle pour tous. Entrée libre.