Samuel Guilbault heureux à Shawinigan

HOCKEY. Acquis des Islanders de Charlottetown au cours du camp d’entraînement, l’attaquant Samuel Guilbault souhaitait se retrouver sous d’autres cieux depuis déjà un bon moment. À Shawinigan, il se plaît avec le groupe en place, qui semble démontrer une belle unité en cette année importante.

Par Samuel Duranceau-Cloutier

Choix de deuxième tour (24e) de Charlottetown en 2014, le numéro 88 avait rencontré le directeur général Grant Sonier pour lui demander d’être échangé la saison dernière. «Je sais que l’équipe souhaitait me garder, alors je ne m’attendais pas nécessairement à ce que ça produise. Je sentais que je n’avais jamais vraiment ma chance. J’étais 13 ou 14e attaquant avec les Islanders. Je ne savais jamais si j’allais être dans l’alignement. Lorsque j’ai été échangé, j’ai vu que Shawinigan avait un bon alignement et je me rapprochais du même coup de ma famille. J’étais également conscient que j’allais devoir faire ma place», s’est-il souvenu.

Le fait de voir le directeur général Martin Mondou procéder à une transaction pour acquérir ses services a plu à l’ancien des Gaulois du Collège Antoine-Girouard. «Ça m’a mis en confiance, ce que je n’avais pas vraiment à Charlottetown. Je me suis dit que l’organisation avait vu un potentiel en moi. Je connaissais pas mal de gars dans le vestiaire, alors mon arrivée s’est bien déroulée. J’ai immédiatement senti un bon esprit d’équipe. Il n’y avait personne d’hypocrite. J’ai vu la différence entre les deux équipes».

À quoi les amateurs peuvent-il s’attendre du nouveau-venu? «Je suis un joueur d’énergie, qui est assez rapide, bon dans les deux sens de la glace. Lorsque j’ai confiance en moi, je suis toujours meilleur. Je suis un fabricant de jeu. J’ai un peu le style de Gignac. Je vais toujours à la guerre et je suis un gars d’équipe. Je souhaite jouer dans le top8 cette année. Je sais que je devrai démontrer mon talent».

Éligible au prochain repêchage de la Ligue nationale de hockey, Guilbault souhaite attirer l’attention des dépisteurs. «Honnêtement, j’essaie de ne pas trop y penser. Je ne crois pas qu’il y ait beaucoup de recruteurs qui me connaissent. Je veux qu’ils me voient et utiliser mon physique pour y arriver».