Thellend: de père en fille

Même si quelques offres de canotiers expérimentés lui sont parvenues pour participer à la 77e édition de la Classique internationale de canots, Jean Thellend, qui a terminé à plusieurs reprises la course dans les dix premières positions, a choisi un partenaire bien particulier pour relever le défi cette année. C’est sa fille, Priscilla Thellend, qui pagayera à ses côtés pour la traditionnelle compétition sur la Saint-Maurice.

«Je suis content de pouvoir faire la Classique avec ma fille. C’est vraiment un beau défi après toutes mes années de participation à cette course», explique M. Thellend. L’homme mentionne également qu’il était important pour lui de partager son expérience avec sa fille et de lui transmettre ses connaissances dans ce sport pour lui faire aimer le canot.

Peu importe la position à laquelle le duo terminera la course, Jean Thellend souligne que «le résultat ou les performances ne comptent pas et que là n’est pas le but du défi.» Il avance même que si sa cadette Sabrina lui demande de vivre l’expérience l’an prochain, il sera content de le faire.

Priscilla Thellend considère pour sa part qu’elle a une chance unique et en or de pouvoir participer à sa première Classique en compagnie de son père. «Ses 27 années d’expérience sont pour moi une véritable source de référence. Le canot n’est pas un sport facile, mais lorsqu’on a quelqu’un comme son père à ses côtés, on se casse moins la tête sur des détails qui au bout du compte, nous font perdre de l’énergie», raconte la jeune fille.

Celle qui en est à sa première expérience précise qu’il n’est pas évident de faire un sport de compétition avec l’un de ses parents, mais qu’elle est déterminée plus que jamais à le faire. Sa principale source de motivation reste le haut niveau d’exigence de cette compétition. «Si c’était si facile, tout le monde participerait à la Classique. Avoir un tel but avec mon père et former une équipe père-fille est tout simplement génial. Ce sera une expérience qui restera graver longtemps dans ma mémoire», souligne-t-elle.