Toute une surprise pour Cindy Bédard
MUSIQUE. En octobre dernier, la chanteuse country de Saint-Tite Cindy Bédard a vécu un moment bien spécial. Alors qu’elle se produisait à la salle Pauline Julien de Cap-de-la-Madeleine, un groupe d’une quarantaine de personnes (tous des anciens professeurs et amis de la chanteuse) était présente pour venir l’entendre.
Parmi l’assistance, on remarquait ainsi un groupe de fans de la première heure qui ont manifesté bruyamment leur enthousiasme tout au long de la soirée au grand plaisir de Cindy. Il s’agissait essentiellement d’anciens élèves et de professeurs de l’École Secondaire Paul-Le Jeune qui ont eu l’occasion de côtoyer Cindy lors de ses études à l’école de St-Tite dans les années 2000.
Ces spectateurs ont eu le plaisir de réaliser tout le chemin parcouru par «la petite Cindy» depuis ses premières prestations à l’Auditorium Gracien Gélinas alors qu’elle était une jeune artiste qui se se démarquait déjà à l’école par son grand talent et son grand potentiel. Tout au long du spectacle, les spectateurs ont pu constater que Cindy était maintenant devenue une véritable professionnelle de la chanson et une virtuose de la guitare et de l’harmonica.
L’artiste a ébloui ses amis par ses propres créations où elle s’exprime avec beaucoup d’émotion et une grande sensibilité. Elle a également livré une brillante interprétation avec une touche toute personnelle des plus grands succès de Willy Lamothe, Renée Martel et du grand Hank Williams.
Cependant, c’est surtout la présence sur scène de Cindy et sa proximité avec le public qui ont sans doute le plus marqué la soirée. L’artiste a rapidement su créer une ambiance de grande intimité avec l’assistance. On aurait pu croire qu’elle nous recevait dans son salon.
En début de spectacle, aveuglée par les projecteurs, Cindy ignorait qu’un groupe nombreux d’amis et de professeurs de son école se trouvait dans la salle, mais elle a tout de suite détecté qu’il se passait quelque chose d’inusité. «Je sens qu’il y a un courant, une énergie tout à fait particulière ce soir, je sens que ça va être une soirée toute spéciale, je sens qu’il y a du monde de Saint-Tite ici!», s’est-elle exclamée dès les premières ovations qui ont marqué son entrée en scène.
Cindy a réalisé la présence du groupe de Paul-Le Jeune à l’entracte alors que la toute jeune Élisabeth Asselin, âgée de 11 ans seulement, s’est rendue dans sa loge pour lui offrir une carte de souhaits et un bouquet de fleurs de la part de ses admirateurs de Paul-Le Jeune.
Le courant est tout de suite passé entre Cindy et Élisabeth qui est une grande fan de Cindy depuis qu’elle écoute son CD dans la voiture de sa mère, Annie Bédard, une enseignante de Paul-Le Jeune. «Elle est maintenant mon amie et nous allons nous écrire», a déclaré la petite à sa mère avec un sourire resplendissant à son retour de la loge.
De retour sur scène, c’est profondément émue que Cindy a salué ses fans de Paul Le Jeune et, grandement inspirée, elle a offert en deuxième partie éblouissante et électrisante tout en soulevant l’enthousiasme de la salle.
Cindy a même débordé largement de son programme en offrant généreusement à son public plusieurs pièces non prévues au spectacle prenant même par surprise ses propres musiciens qui ne savaient plus où donner de la tête.
Cindy a rendu un émouvant hommage à son père Gaétan en lui dédiant la chanson « J’fais ma luck » qu’elle a composée spécialement pour lui. Les parents de Cindy, présents au spectacle, ont vécu alors un grand moment d’émotion qui a touché tous les spectateurs.
Au terme du spectacle, Cindy est demeurée dans la salle pour rencontrer son public et elle a été particulièrement généreuse de son temps pour échanger pendant de longs moments avec le groupe d’anciens élèves et professeurs de Paul-Le Jeune dont elle a grandement apprécié la présence.
– Jean-Pierre Frigon, enseignant à Paul-le-Jeune