Un canot en écorce pour les meilleurs sprinteurs

CLASSIQUE DE CANOTS. L’épreuve des sprints dans le cadre de la Classique internationale de canots de la Mauricie se déroulera le vendredi 4 septembre prochain au lac St-Louis à La Tuque et le duo gagnant en C-2 mettra la main sur un canot en écorce conçu par l’artisan atikamekw Armand Petiquay grâce à un partenariat avec le Centre d’amitié autochtone (CAA) de La Tuque.

C’est la deuxième année que la Classique et le CAA sont partenaire. L’année dernière, une exposition d’arts visuels avait été installée au petit lac, et le CAA avait même servi de la banique, le fameux pain amérindien. «Nous sommes vraiment contents d’ajouter notre grain de sel avec la Classique et de voir l’ouverture des organisateurs pour faire connaître la culture autochtone», affirme la directrice du CAA, Christine Jean.

M. Petiquay crée des oeuvres de différentes dimensions (1 pied, 3 pieds et 5 pieds) destinées à la préservation du patrimoine maritime autochtone. Pour le président de la Classique internationale de canots de la Mauricie, Stéphane Boileau, cet engagement du Centre d’amitié autochtone de La Tuque «constitue une preuve tangible que la vision insufflée par la nouvelle équipe de la Classique se consolide autour de la volonté de concerter et de rassembler tous les partenaires de l’événement. À ce titre, la participation des Premières Nations est fondamentale».

Il faut également noter que le départ de la compétition de rabaska (R9) sera donné par le Grand chef de la communauté atikamekw, Constant Awashish, le samedi 5 septembre dès 9h30 au quai Dénommé-Goyette.

«Ce petit geste va permettre de reconnaître la présence des Autochtones dans la région, ajoute M. Jean. De plus, c’est le pow-wow de Wemotaci cette même fin de semaine, et le Grand Chef prend le temps de participer à la Classique. Ça démontre son ouverture à travailler avec les non autochtones.»