Un triangle amoureux fatal pour un ancien policier
Une autopsie sera pratiquée sur la dépouille de Louis Descôteaux, un ancien policier de la Régie intermunicipale Richelieu–Saint-Laurent, qui a été atteint mortellement par balle le 23 juillet dernier en Arizona.
L’enquête se poursuit sur l’assassinat de l’homme de 45 ans. Ce dernier vivait un amour idyllique avec Nancy Parent, une amie qu’il avait retrouvée après 20 ans et qu’il était allé rejoindre aux États-Unis.
La thèse la plus plausible retenue par les policiers de Scottsdale est qu’il ait été victime d’un triangle amoureux, soit d’un meurtre suivi d’un suicide de la part de l’ex-conjoint de sa copine.
Après avoir commis l’irréparable, le principal suspect dans cette affaire, Scott Jablonsky, se serait ensuite suicidé sur le lieu de travail de Nancy Parent, situé à environ un kilomètre de la scène de crime.
« Je t’aime pour toujours mon chéri »
Le 29 juillet, quelques jours après les tragiques événements, alors que l’histoire éclatait dans les médias québécois, Nancy Parent a commenté une photo sur laquelle on voit le couple sur le point de s’embrasser, sur une plage, devant un coucher de soleil. « The forever captured moment (un moment à jamais gravé dans ma mémoire)… Je t’aime, je t’aime pour toujours mon chéri xxxxxxxx ».
Quelques jours avant les tragiques événements, le 5 juillet dernier, Nancy Parent avait écrit sous cette même photo : « L’homme de ma vie xxx23 ».
Un homme bien
« C’était un homme bien. Il était sympathique et parlait à tout le monde. Il n’était pas timide. Il n’était pas sûr de lui. Il fallait l’encourager, mais quand il était parti sur la bonne voie, rien ne l’arrêtait », se souvient un photographe sorelois qui l’a côtoyé au Centre de formation professionnelle (CFP) Bel-Avenir à Trois-Rivières.
Louis Descôteaux est originaire de Grand-Mère. Il était retourné en Mauricie pour reprendre ses études, l’automne dernier. L’une de ses passions consistait à prendre son chien en photo.
Un cliché de son animal orne d’ailleurs le corridor du CFP Bel-Avenir. « Disons qu’elle n’a plus la même signification pour personne désormais. Elle est un symbole pour un ancien collègue qui est décédé, admet son ancien camarade de classe qui préfère conserver l’anonymat. Je me souviens même de l’avoir en quelque sorte réprimandé parce qu’il ne l’avait pas envoyé au concours étudiant de la corporation des maîtres photographes du Québec. »