Une surprise signée Guy Rousseau/Patrick Armstrong?

CANOT. Les canotiers Patrick Armstrong (37 ans) et Guy Rousseau (52 ans) ne sont peut-être pas aussi jeunes que les Pellerin, Lajoie et compagnie, mais ils promettent de chauffer les équipes de tête lors de la Classique internationale de canots de la Mauricie.

En 2014, Armstrong a pris le 9e rang en compagnie de Steve Lepage, alors que Rousseau a terminé en 10e position avec François Dagenais. C’est lors de la première étape de la Triple couronne que les deux canotiers ont décidé de faire équipe pour la Classique de canots.

Sur l’eau, leur expérience pourrait faire une bonne différence sur leur résultat final. «C’est toujours un atout. Nous avons vu tellement de situations différentes. S’il y a de la grosse vague, nous ne capoterons pas. Nous allons simplement nous rappeler que nous étions passés à travers en telle ou telle année», a lancé Guy Rousseau.

Si les deux amis affirment ouvertement viser un top 15, il ne faudrait pas se surprendre de les voir chauffer le top 5 de La Tuque à Trois-Rivières. «Ça reste la Classique. Il y a de très bonnes équipes. Tout dépendra des équipes américaines qui seront sur la ligne de départ, mais je crois que nous pouvons terminer au sixième rang», a analysé Patrick Armstrong. «Nous allons suivre la pince des autres canots. C’est notre force. Nous devrons bien évaluer à quel moment nous devrons faire le bon geste», a souligné son coéquipier.

Plusieurs pas dans la bonne direction

L’organisation de la Classique de canots compte amener plusieurs spectateurs le long du Saint-Maurice avec différentes activités et compétitions, une initiative qui semble faire l’affaire des canotiers. «L’important, c’est d’avoir des gens sur la rivière. Plus il y a de personnes, plus l’événement est gros. À Cooperstown, il doit y avoir 25 catégories différentes. Je trouve que la Classique s’en va du bon bord», a affirmé Guy.

Même son de cloche du côté de son partenaire, qui est toutefois songeur devant l’arrivée du kayak. «Le R9, ça va, mais j’ai peur que le K2 tue le C2. Il y a des gars qui sont plus forts en K2 qu’en canot et qui pourraient changer de catégorie en fonction des bourses. Une catégorie amateur pourrait être intéressante. Je trouve que l’organisation de la Classique écoute plus les canotiers et travaille davantage avec le conseil d’administration. En même temps, elle n’a pas vraiment le choix de poser des questions aux athlètes».