COVID-19: Cognibox en avant de la parade

ÉCONOMIE. Deux semaines avant que l’Organisation mondiale de la santé ne déclare le 11 mars l’état de pandémie sur la planète, une petite équipe réfléchissait dans un bureau à Shawinigan sur la façon d’aider les entreprises à passer au travers du coronavirus.  

«C’était la dernière semaine de février et on a rassemblé nos gens de la santé et sécurité au travail et ceux du e-learning (formation en ligne) pour réfléchir sur le sujet», explique Bernard St-Onge, vice-président ventes et marketing chez Cognibox.

Dès le 28 février, l’entreprise shawiniganaise lançait sa formation sur le COVID-19 qui a été consulté plus de 8000 fois depuis sa mise en ligne. «Ça prend une quinzaine de minutes à compléter, souligne Bernard St-Onge. Ça explique ce qu’est le coronavirus, d’où c’est parti, comment ça nous affecte, qu’est-ce qu’il faut faire pour s’en protéger?»

Dès le départ, Cognibox avait le souci de rendre cette formation disponible aux plus grands nombres d’entreprises possibles. «C’est gratuit et elle est accessible autant pour nos clients que ceux de l’externe», poursuit-il. «Notre but, c’était d’utiliser notre expertise en santé et sécurité, nos ressources et nos technologies pour la société en général, pour faire en sorte que l’économie reparte le plus rapidement possible.»

De son côté, Cognibox traverse la tempête sans trop de mal jusqu’ici. «Tout le monde est au télétravail depuis le 13 mars et aucun poste n’a été supprimé», déclare Bernard St-Onge, soulignant que plusieurs de leurs clients assurent des services essentiels, évoluant dans les secteurs de l’agroalimentaire, du pharmaceutique et de l’industriel comme des aciéries et des alumineries.

Formation des employés sur le COVID-19, validation des risques de propagation du coronavirus, implantation d’un plan de conformité de gestion de pandémie, modèle personnalisable d’un plan de continuité d’affaires, Cognibox a continué d’être proactive après la mise en ligne de sa formation gratuite.

«Nous avons développé un modèle qui a été envoyé à nos 13 000 sous-traitants et membres. Les sous-traitants des grands donneurs d’ordre sont plus touchés et nous regardons avec eux comment on peut les aider à se positionner pour l’après-crise. Car nous sommes convaincus que les entreprises qui sauront s’adapter, changer leur façon de faire en mettant en place des mesures comme le télétravail ou des mesures d’ingénierie seront les premières à repartir une fois que tout cela sera terminé», conclut Bernard St-Onge.