50 ans d’histoire, une exposition

CULTURE. Quel est le secret de l’enthousiasme des quelque 600 000 festivaliers, athlètes de rodéo et artistes country qui se donnent rendez-vous à Saint-Tite depuis 50 ans? Comment une opération de marketing de l’usine de bottes de cowboy G.A. Boulet a pu se convertir en la plus grande attraction western de l’est du Canada?

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Le Musée québécois de culture populaire souhaitait répondre à ces questions dans l’exposition Notre Far West, inaugurée le 20 juin à Trois-Rivières. Il s’agit d’un hommage aux 50 ans du Festival Western de St-Tite, événement considéré comme un véritable phénomène de culture populaire.

«Wow», a laissé tomber le vice-président du conseil d’administration du Festival Western de St-Tite, Gilles Gignac, mandaté à titre de responsable de l’exposition. «C’est très professionnel, de toute beauté», a-t-il exprimé peu de temps après avoir vu le produit final.

Gilles Gignac a collaboré avec l’équipe du musée pendant une dizaine de mois pour préparer l’exposition… un travail d’une ampleur insoupçonnée. «Se rappeler 50 ans d’histoire… c’est fouiller dans 50 ans de boîtes! J’ai regardé des caisses de photos, des albums de présidents, nous avons parlé avec des anciens, des gens qui s’impliquent depuis plusieurs années… La mise en commun de tout ça est un énorme travail, mais lorsqu’on voit le résultat, nous sommes très satisfaits.»

«Honnêtement, j’ai hésité avant d’entrer», a pour sa part confié le directeur général de l’événement Pascal Lafrenière. «Ça fait tellement longtemps qu’on travaille dessus, c’était presque intimidant. (…) Wow. J’ai moi-même appris des choses. Elle est riche notre histoire», souligne-t-il.

Bottes de cowboys, saloon et fers à cheval

En franchissant les portes aux allures westerns de l’exposition, les visiteurs partent à la rencontre des cowboys dans l’âme et de ceux qui ont fait l’histoire de l’événement. C’est aussi une occasion de s’initier à l’attirail du cowboy, à la musique country et au rodéo à l’intérieur de fers à cheval géant et d’un saloon.

Les habitués pourront reconnaître les personnes qui ont fait son histoire à travers leurs témoignages, les champions de rodéo dans les photos d’archives et les nombreux produits dérivés.

«C’est pour toute la famille, très attractif», se réjouit Valérie Therrien, directrice générale du Musée québécois de culture populaire.

L’exposition se poursuivra jusqu’au 29 septembre 2019, couvrant ainsi trois éditions du festival.