Au Festival Western de St-Tite… tout le monde danse!

DANSE. Le Festival Western de St-Tite, c’est aussi le rassemblement des amateurs de danse country. Cette année, la chorégraphe trifluvienne de renommée internationale Guylaine Bourdages a reçu le mandat de coordonner ce volet qui tend à prendre de l’ampleur.

«Je suis excitée de ces nouvelles fonction», raconte Guylaine Bourdages, tout juste de retour de France où elle enseigne depuis une douzaine d’années. «Pendant 10 jours, du matin au soir, il va y avoir de la danse dans ce chapiteau. Ce sera un feu roulant», invite-t-elle.

«Ce que je trouve vraiment magique dans la danse country, c’est que ça s’adresse à toutes les générations. Dans les cours, on peut retrouver les petits-enfants, les parents et les grands-parents qui dansent ensemble. C’est vraiment accessible», souligne-t-elle.

«La danse fait partie des quatre axes majeurs du festival», souligne de son côté le président du comité organisateur Benoit Montreuil. «Grâce à la renommée de Guylaine Bourdages, nous aurons des chorégraphes reconnus internationalement. On a visé dans le mile avec elle, les gens ne seront pas déçus.»

Un espace dédié à la danse

L’an dernier, le Festival Western de St-Tite a aménagé un tout nouveau chapiteau entièrement réservé à la danse country… qui a été victime de son succès. Afin de répondre à la demande, l’organisation a presque doublé la superficie cette année, en plus d’aménager des gradins pour les spectateurs.

«Il y aura des cours le matin et l’après-midi avec 18 enseignants d’un peu partout à travers la province. Le soir, ce sera des soirées dansantes. Nous irons aussi faire la promotion de la danse en-dehors du chapiteau et nous participeront à la parade», explique Guylaine Bourdages.

Des vedettes à Saint-Tite

Ceux qui connaissent la danse country seront ravis d’apprendre que le chorégraphe anglais Rob Fowler sera sous le chapiteau le premier week-end. Le deuxième week-end, ce sera au tour du couple américain Dan & Kelly Albro de fouler le plancher de danse de Saint-Tite.

«À Saint-Tite, on n’avait jamais vraiment fait venir de vedettes internationales. Ils sont très reconnus dans le milieu de la danse country», se réjouit Guylaine Bourdages.

Faire rayonner le festival

Au fil des ans, Guylaine Bourdages a joué un rôle d’ambassadrice et de promotion du Festival Western de St-Tite à l’étranger.

«C’est de chez nous et c’est énorme comme festival. C’est une fierté. Je voulais le faire connaitre. Mon rôle, c’est d’essayer d’unir les deux continents par cette passion qui est la danse country», explique celle qui a l’habitude d’amener des danseurs français à Saint-Tite. «C’est un phénomène. Quand les Français débarquent de l’autobus, ils sont impressionnés par l’ampleur d’un tel événement dans un petit village.»

Trifluvienne d’origine, Guylaine Bourdages a habité à La Tuque pendant plusieurs années. Elle a fait de la danse sociale et du ballet-jazz avant de se tourner vers la danse country. Chorégraphe et enseignante, elle a fait le saut de l’autre côté de l’Atlantique il y a une douzaine d’années.