Face Off: créer l’horreur de toutes pièces avec des pros

5e Face Off au Séminaire Sainte-Marie

ARTS VISUELS. Masques, prothèses, maquillages dégoulinants… En équipe, les élèves de cinquième secondaire du Séminaire Sainte-Marie (SSM) ont quatre jours pour créer de toutes pièces un personnage macabre ou fantastique sur le thème du cirque. Des professionnels de maquillage d’effets spéciaux ayant participé à l’émission américaine Face Off les guident.

«Ils ont à créer un personnage, les costumes, la peinture, tout…de A à Z! C’est plus qu’un maquillage, ils doivent créer les prothèses et tout», explique Pierre Duplessis, enseignant en arts plastiques et instigateur de l’événement. Tous les cours sont suspendus pour cette activité très attendue.

L’enseignant Pierre Duplessis et les élèves Camille Samson et Alexandra Blanchard en compagnie des maquilleurs américains professionnels Eric Zapata et Jordan Patton.

C’est la cinquième année que l’événement est organisé au SSM. «Ça a évolué avec les années de façon exponentielle! Les maquillages sont de plus en plus de qualité, l’implication des élèves est impressionnante», remarque l’enseignant.

Rappelons que l’émission Face Off est une compétition américaine de maquilleurs d’effets spéciaux. Les élèves pratiquent leur anglais pendant toute la semaine avec les deux professionnels invités, soit Eric Zapata et Jordan Patton.

Plus que des maquillages

«Ça va vite! Au début, on ne sait pas par quoi commencer», raconte Chanelle Pronovost, qui confectionne un personnage de cracheur de feu. «Il a reçu tout le feu de sa torche dans le visage», explique sa coéquipière Stéphanie Milette.

Pour fabriquer le «costume», l’équipe a moulé dans le plâtre le visage d’un coéquipier avant de recouvrir ce moule de silicone. La surface de silicone est ensuite maquillée. «Il va y avoir des trous dans son chandail avec des prothèses qui vont sortir!», explique Stéphanie Milette.

De leur côté, Camille Samson et Alexandra Blanchard travaillent sur un personnage de bouffon. «Notre but était de représenter le bon côté qui se fait repousser par le mauvais côté», Alexandra Blanchard en présentant le masque. «C’est plus que des prothèses», ajoute Camille Samson. «Toute son histoire met en vie notre création. Sans ça, ce serait un costume d’halloween. Là, c’est un personnage.»

Le plus grand défi? Le travail d’équipe! «Ça demande de l’ouverture d’esprit, ça nous aide à apprendre à travailler tous ensemble, en prenant des idées et des caractères de chacun.»

L’événement se déroule dans le cadre des Univers givrés de Culture Shawinigan. Le fruit de leur travail sera présenté demain soir, jeudi, 20h, au Centre des arts de Shawinigan.