La poésie chantée de François Désaulniers

St-Titien d’origine, l’artiste François Désaulniers est un amoureux des mots. Romancier, mais aussi auteur-compositeur-interprète, c’est sous ce dernier chapeau qu’il viendra livrer un spectacle tout en intimité au public le 24 janvier prochain à la maison de la culture Francis-Brisson de Grand-Mère.

Qui est François Désaulniers?

Authentique et passionné, voilà deux mots qui décrivent bien le diplômé en création littéraire. Toutefois, le trentenaire précise qu’il ne joue pas de personnage sur scène et que c’est le bonheur d’inclure les spectateurs dans son univers créatif teinté de musique jazz, folk et indie qui le motive.

«Je suis quelqu’un de fasciné par les mots, leur musicalité et l’émotion qu’ils suscitent! Je trouve agréable la mécanique de l’écriture et c’est un peu ce que je tente de partager avec le public», explique-t-il sur sa démarche de création.

En effet, malgré une structure de roulement des chansons, François Désaulniers se permet une belle liberté sur scène avec son équipe allant même jusqu’à écrire une chanson en direct avec les gens sur place.

«C’est une portion qui est très appréciée, autant des spectateurs que de moi. On se jase, on se lance des vers, c’est vraiment drôle. Les gens aiment réellement les mots et l’écriture…plus qu’ils ne le pensent!»

Le plaisir de jouer

«J’ai vraiment du plaisir aussi à jouer avec les musiciens qui sont tous extraordinaires et de bons improvisateurs en plus. Ils sont d’ailleurs mis de l’avant grâce à de beaux solos dans le show», précise-t-il.

On retrouve ainsi Jean-François Martel à la contrebasse, Sylvain Jalbert à la batterie, Martin Bournival à l’orgue et Jean-Lou De Carufel à la guitare. Un amalgame de finesse, mais aussi d’intensité musicale qui risque de surprendre, aux dires de l’auteur.

Aussi, l’artiste se permet un mélange des genres en intégrant une portion de son premier roman «L’Aiguilleur» à son spectacle. «Je ne veux pas en dire plus par respect pour conserver la surprise». La majorité des pièces du St-Titien sont inspirées de faits du quotidien.

Cette venue à la maison de la culture de Grand-Mère est non seulement un choix de tête pour le cachet de la salle, mais aussi un choix de cœur pour François Désaulniers.

«J’ai été dirigé par Francis Brisson lui-même dans l’Union musicale de Shawinigan lorsque j’étais plus jeune; je jouais du saxophone», se rappelle-t-il avec plaisir. Ce sera donc une émotion toute spéciale d’habiter la scène ce soir-là à l’endroit qui porte le nom de cet ancien chef d’orchestre reconnu.

Pour en savoir plus sur l’artiste en entendre certaines de ses compositions, rendez-vous sur le bandcamp de François Désaulniers.