Mange, prie, aime version Constance Prévost

LIVRE.  Ses fans l’attendaient avec impatience et c’est une Constance Prévost moins diffuse, plus posée et davantage en phase avec elle-même qu’Amélie Vallée leur offre dans son second roman lancé à la mi-novembre.

L’auteure shawiniganaise avait fait des premiers pas remarqués sur la scène littéraire en lançant à l’automne 2018 L’univers de Constance Prévost. Reconnue pour ses histoires de cœur complexes, la jeune héroïne trentenaire revient cette fois-ci vers un mode plus introspectif.

Alors que la rock star Jay lui demande de le suivre dans une tournée à Londres, Constance décline, préférant prendre du temps pour elle et mieux se connaître. Sur un coup de tête, elle s’en va escalader le Kilimandjaro avec des aventuriers amateurs. À son retour, la jeune trentenaire doit composer avec l’incompréhension de son entourage… et du beau Jay.

«Dans mon premier roman, Constance se promenait d’un bord pis de l’autre. Cette fois-ci, elle apprend à s’aimer elle-même pour mieux pouvoir aimer les autres», expliquait Amélie Vallée en entrevue au Salon du livre de Montréal où elle dédicaçait sa dernière création en fin de semaine dernière. «Souvent, les gens voient la solitude comme quelque chose de négatif mais ce n’est pas nécessairement toujours le cas.»

À peine Les petites victoires de Constance Prévost déposé sur les rayons des librairies, la directrice générale de la Fondation de la SSS de l’Énergie planche déjà sur un troisième ouvrage qui ne sera pas une suite des deux précédents.

«Je pense avoir faire le tour avec mon héroïne. Peut-être un jour j’y retournerai si j’ai des choses à lui faire vivre. Ma nouvelle création sera encore de la chick lit mais j’explorerai mon ancien univers, le droit. Ça se passera dans un palais de justice mais mes lecteurs retrouveront encore l’humour et les anecdotes qui font ma marque», confie cette avocate au parcours singulier.

Les petites victoires de Constance Prévost est disponible à la Librairie Poirier de Shawinigan.