Pascale Picard Band : «What you get is what you see!»

C’est le Pascale Picard Band qui part le bal des festivités d’«Un été signé Shawinigan» ce soir à la Place du marché de Shawinigan. L’auteure-compositeure-interprète, native de Québec, raconte à l’Hebdo du Saint-Maurice sa relation privilégiée avec son public, ses musiciens et aborde les futurs projets du groupe.

Une prestation attendue

C’est une Pascale Picard débordant d’énergie qui s’est entretenu avec l’Hebdo du Saint-Maurice jeudi après-midi tout juste avant la prestation du groupe sur la scène de la Place du marché. «On est en feu et vraiment heureux de renouer avec le public pour cette première apparition de la saison et avec une température idéale en plus !», s’est exclamée la chanteuse. Après une pause de plusieurs moi qui a suivi la tournée de leur deuxième album (A letter to no one), voilà que le band débute sa tournée des festivals à travers le Québec avec un premier arrêt en sol shawiniganais.

Pour la prestation de ce soir, l’assistance aura droit à une performance d’environ une heure trente minutes avec toute la fougue qu’on connait du groupe de musique pop/folk. Exceptionnellement, c’est Vincent Carré qui sera à la batterie en remplacement de Marc Chartrain. On retrouvera également Simon Pedneault à la guitare, Louis Fernandez à la guitare et au clavier, Philippe Morissette à la basse et enfin Pascale Picard au micro et à la guitare.

Après une expérience enrichissante, mais «plutôt exigeante» en Europe où le groupe a déambulé pendant près d’un an, le Pascale Picard Band est heureux de revenir «à la maison». «On apprécie le public européen et il nous le rend bien, mais l’interaction est différente entre le peuple français et québécois», explique l’artiste qui a reçu le Félix de l’Artiste québécois s’étant le plus illustré hors Québec et du Félix Artiste québécois – Interprétation autres langues au Gala de l’ADISQ en 2009. Elle mentionne que le respect et la politesse des Québécois en font des admirateurs précieux. «Les Français ne sont pas chiants, mais disons qu’ils n’ont pas de filtres et que s’ils ont quelque chose à vous dire : ils ne passent pas par quatre chemins», précise-t-elle en ricanant.

La passion avant tout

Nouvellement familière à l’idée d’avoir des «admirateurs», Pascale Picard mentionne que cela a demandé un ajustement. «Je suis passée du travail dans un casse-croûte à patates à: on me reconnaît dans la rue !», rigole-t-elle. «Disons que je ne réalise pas encore que j’ai des fans», confie celle qui se déclare plutôt timide. Pour Pascal et son groupe de musiciens, les mots d’ordre lors de prestations sont «plaisir, plaisir, plaisir». «On fait ce qu’on aime et on veut communiquer cette énergie avec le public lors des spectacles», souligne la chanteuse.

À quoi ressemble la vie lorsqu’on fait partie d’un band ? «Eh bien, disons qu’il faut s’aimer beaucoup, car on est ensemble tout le temps même la nuit parfois», raconte l’artiste. L’interprète de «Gate 22» et «Smilin’» ajoute que certains seraient surpris de découvrir que les hommes sont en fait des «êtres sensibles». «Oui, oui je vous le dis !», assure Pascale Picard. Celle qui se nourrit de ses émotions afin de composer ses chansons estime qu’elle a vieilli ces derniers temps et qu’elle apprend à accepter certains irritants de la vie. «Je suis plus sage, je m’accepte et je m’affranchi de plus en plus de l’opinion publique», conclut-elle. D’après l’artiste, pas de surprise avec son groupe «What you get is what you see».

Les dates de l’été

Le Pascale Picard Band sera en prestation le 28 juin pour Woodstock en Beauce, à St-Éphreme-de-Beauce, le 13 juillet pour le Festival d’été de Québec, à Québec, le 9 août au Parc Roland-Beaudin à Ste-Foy (Gratuit) et le 25 août à la Station Mont-Tremblant, au Mont-Tremblant (Gratuit). Une tournée en France devrait suivre à l’automne pour le groupe puisque leur deuxième album y sera enfin distribué. «On regarde aussi pour un prochain album sous peu, mais on a pas encore fixé de moment. On se laisse plutôt libre là-dessus», déclare-t-elle candide.