«Pleins Feux sur…Vincent Savard!»

Vincent Savard met son talent de dessinateur et son sens de l’observation au service des gens. Son dada? La caricature. Un art encore méconnu qui laisse place à la créativité, à l’opinion, mais aussi au sens de l’humour de son auteur. Focus sur un artiste différent qui n’a pas le crayon dans sa poche!

Comment a débuté ta passion pour le dessin de caricature?

«J’étais plutôt solitaire au secondaire puisque je n’avais pas beaucoup d’amis .Je dessinais beaucoup et je me suis dirigé vers la caricature lorsque j’ai remarqué un professeur à moi qui avait des traits plutôt particuliers. Ce fut le point de départ.»

Parles-nous d’une personne marquante de ton parcours?

«Ce professeur du secondaire a nourri mes premiers pas dans le domaine. J’ai accroché sur certains détails de sa posture et de son dialogue. J’ai donc pu rendre un dessin très proche de la réalité. Sinon, ma mère a été d’un soutien important. C’est elle qui m’a encouragé à me présenter au Festival d’Albanel, premier lieu où j’ai exposé mes dessins (Vincent est natif du Saguenay-Lac-Saint-Jean).»

Quelles sont tes sources d’inspiration dans le milieu?

«Serge Chapleau est sans aucun doute une référence pour moi. Il est capable de rendre une personnalité un «personnage». Uderzo, Greg et Franklin, respectivement créateur d’Astérix et Obélix, Achille Talon et Gaston la Gaffe sont aussi des modèles. Ils ont la capacité de rendre une émotion vivante chez leur personnage.»

Quelle est ton approche, ton style en tant que caricaturiste?

«Comme dirait mon frère, je «cartonise» pas mal mes personnages. Je dirais que je les rends sympathiques. Je suis aussi un impulsif. Je me sers souvent de l’actualité pour nourrir mon travail. Une caricature peut me prendre en moyenne autour de cinq à dix minutes.»

Quels sont tes défis et projets à court terme?

«Je regarde en ce moment l’éventualité d’offrir des ateliers pédagogiques pour montrer le travail de caricaturiste. Je développe aussi en parallèle un ouvrage d’initiation sur le sujet. Les techniques évoluent et l’art se transporte de plus en plus sur les tableaux, notamment avec les tableaux TDI. Ces ateliers pourront ouvrir les horizons des jeunes et leur permettre de découvrir un autre loisir. Je suis en démarches auprès des écoles.»

Il est possible de rester au fait du travail de Vincent Savard à l’aide des sites Chasseur de TÊTES sur Facebook (compte personnel) et Illus-idées (entreprise d’illustrations et de caricatures). Le caricaturiste est aussi au Marché aux puces de Shawinigan tous les dimanches.