Sam Rhoads sur les traces de Robby Johnson

MUSIQUE. Originaire du secteur Saint-Georges-de-Champlain à Shawinigan, Samuel Rodrigue, alias Sam Rhoads, montera sur la scène principale du 50e Festival Western de St-Tite ce vendredi 8 septembre, juste avant le Beauceron Robby Johnson. Le chanteur de 23 ans ne s’en cache pas: il souhaite lui aussi vivre de musique country en perçant à Nashville.

«Je suis vraiment énervé!», laisse-t-il tomber à quelque jours du spectacle. «C’est vraiment spécial. C’est une soirée importante pour moi. Je présente mon spectacle avec des musiciens professionnels en première partie d’un gars qui m’a vraiment donné un gros coup de main quand je suis allé à Nashville», confie Samuel Rodrigue. 

Une rencontre déterminante

À l’hiver 2016, Sam Rhoads a séjourné pendant deux mois à Nashville, lui qui venait de lancer son premier album Country Different en juillet 2015. Il avait déjà fait un très court séjour à Nashville auparavant.

«Je voulais y retourner pour écrire, pour rencontrer des compositeurs, pour voir comment l’industrie fonctionnait là-bas. C’est différent de New York ou Los Angeles. Le country est très hiérarchique, ce sont souvent des gens qui travaillent depuis très longtemps, qui n’ont pas pris la voie facile qui percent. Je voulais y aller pour commencer à me faire un nom et pour que les gens sachent un peu qui je suis», confie-t-il. «Ça a été une façon de voir toutes les portes qui pouvaient s’ouvrir à moi.»

C’est là qu’il a rencontré le Québécois Robby Johnson, vedette du country qui a lancé sa carrière à Nashville. Ils seront réunis pour la première fois sur une scène ce vendredi.

«Sa femme et lui m’ont donné beaucoup de conseils sur la façon de procéder dans le milieu ou qui contacter. Ils ont été importants dans ma carrière jusqu’à présent. C’est un bon moment pour moi de monter sur scène avec lui», se réjouit Samuel Rodrigue.

Son rêve est très clair: il veut percer le marché américain et vivre de son rêve à Nashville. «Robby Johnson a tracé le chemin pour des artistes comme moi en nous montrant que c’est possible.»

À l’assaut du Festival Western de St-Tite

Samuel Rodrigue s’est découvert une passion pour la musique et la scène très jeune. À 12 ans, il a commencé à suivre des cours de chant et de guitare à l’école de musique shawiniganaise Les Maëstros, où il est maintenant enseignant.

Il cumule les prix lors de concours amateurs et les expériences scéniques avec des artistes de comme France d’Amour, Marc Dupré et Kevin Parent. Au cours de la saison estivale, il s’est déplacé dans plusieurs festivals québécois pour y présenter ses titres originaux inspirés de saveurs country, folk et rock, lui qui a remporté le concours «La nouvelle sensation New Country WKND 91,9FM» organisé au cours du Carnaval de Québec.

Il souhaite maintenant planifier une tournée et il espère décrocher un contrat de disque. «C’est vraiment une grosse année. Les plans sont faits, on sait où on s’en va. Ce sera de rencontrer les bonnes personnes pour faire progresser ma carrière. Je veux aussi retourner aux États-Unis le plus tôt possible et le plus longtemps possible.»

S’il a déjà chanté au Festival Western de St-Tite, c’est la première fois qu’il présente son propre matériel dans une première partie sur la scène principale. Il s’agit d’un spectacle condensé de 45 minutes ou il interprétera, avec huit musiciens, des compositions et des reprises new country.

«J’ai passé beaucoup de temps là-bas, c’est vraiment spécial pour moi d’aller jouer à Saint-Tite. Ça va vraiment être une belle soirée!», invite-t-il.