Une murale s’installe à l’école Durocher

ART. La collaboration entre l’artiste shawiniganaise Roxanne Lacourcière, les enseignantes d’art plastique et les élèves de l’école secondaire Durocher a donné lieu à une murale de plus de 100 pieds de long dans un couloir de l’établissement.

La murale de l’école affiche des portraits d’artistes célèbres du Québec et de l’international, tels que Frida Kalo, Salvador Dali, ou encore, Marc Séguin. Ce choix d’œuvre fut proposé par l’artiste de Shawinigan Roxanne Lacourcière. « Ce sont autant des artistes internationaux que d’ici parce que moi j’aurais aimé ça à cet âge-là de connaitre des artistes d’ici qui ont percé pour voir que c’est possible. Donc c’est vraiment ça qui m’a inspiré à choisir ce thème ».

Le projet de murale de l’école Durocher s’inscrit dans un désir de la direction de l’établissement de revitaliser le long corridor grandement fréquenté par les étudiants. « Il y a beaucoup d’élèves qui dinent là même s’il n’y a pas de places pour s’asseoir. Donc les jeunes s’assoient sur le bord des fenêtres. Alors le but au départ, c’était de faire une place pour que les jeunes puissent manger. Ils ont donc installé des tables et des bancs. À la suite de ça, nous les profs d’art on s’est dit que ça serait bien qu’il y ait une murale, ça serait plus vivant que juste un corridor plate et beige », relève Nancy Dionne, enseignante en art plastique à l’école secondaire Durocher.

Pour guider les élèves dans la création de la murale, les enseignantes en art ont voulu mobiliser une artiste de la région. « On a pensé à Roxanne parce qu’on voulait que ce soit quelqu’un qui a fréquenté l’école puis qui travaille comme artiste. Donc en discutant ensemble, on s’est arrêté sur Roxanne puisqu’on savait aussi qu’elle faisait des murales ».

L’artiste Roxanne Lacourcière a ainsi travaillé avec les jeunes en leur présentant entre autres certaines techniques propres à la conception de murale. « On a montré aux élèves comment faire du mapping, donc ce sont des techniques pour travailler sur un mur », raconte-t-elle.

Pour l’enseignante d’art plastique Nancy Dionne, cette création de murale interpelle positivement plusieurs jeunes. « Les élèves qui ont un profil plus artistique sont enthousiastes face à ce projet. J’en ai même qui souhaitent continuer même lorsque Roxanne n’est pas là! C’est une belle expérience pour eux parce qu’ils ont vu le procédé complet de création d’une murale ».

Une date officielle de vernissage de la murale sera annoncée sous peu.