Des vêtements écoresponsables pour enfants… à louer!
ENVIRONNEMENT. Hors de prix les vêtements écoresponsables pour enfants? Parfois oui, surtout considérant qu’ils ne sont portés que quelques mois. Deux fois maman, Geneviève Simoneau souhaite lancer &Merveilles, un service de location en ligne.
«Acheter un vêtement éthique et écoresponsable à 60$ le morceau pour un bébé qui ne va le porter que deux mois… ce n’est pas accessible. Je voulais offrir cette alternative à tous les parents», raconte Geneviève Simoneau.
«J’ai un cercle d’amis assez conscientisé sur l’industrie du vêtement, sur les dommages que ça peut causer sur l’environnement et sur l’éthique des travailleurs», explique-t-elle. «Le concept d’économie circulaire m’a toujours attiré. C’est une autre façon de se rassembler et de poser un geste collectivement.»
Concrètement, elle propose aux parents intéressés par cette approche de s’abonner à son service pour un minimum de trois mois. «Le client reçoit une pochette réutilisable avec des vêtements pour habiller son bébé selon la saison. Après 30 jours, il échange avec de nouveaux vêtements», explique-t-elle.
Si le concept existe en Belgique et en Suède, elle n’a pas trouvé d’entreprise semblable au Québec.
Une campagne de sociofinancement
Avant de lancer son entreprise, Geneviève Simoneau souhaite évaluer plus précisément les besoins. Elle a donc lancé une campagne de sociofinancement sur la plateforme La Ruche Québec. L’objectif est fixé à 25 000$.
«Le but de la campagne est d’aller chercher des préabonnements. Ça va me donner une idée des modèles et des âges des enfants à aller chercher avant le démarrage», explique-t-elle. Si tout se passe bien, les premiers envois pourraient se faire à partir du mois de juin.
Entreprendre en région
Geneviève Simoneau a choisi Sainte-Thècle pour démarrer son projet, elle qui vient d’ailleurs d’y ouvrir l’Auberge de la rive gauche au-dessus de la nouvelle épicerie Grano-Vrac.
«J’aime la vitalité de Sainte-Thècle», raconte-t-elle. Native de Québec, elle est établie en Mauricie depuis quelques temps. Elle travaillait dans le domaine de l’informatique.
«Je pense que c’est absolument nécessaire que les jeunes prennent le relais de l’entrepreneuriat. Nous devons créer des emplois qui répondent aux besoins et créer des services si on veut que nos villages survivent.»
Elle prévoit embaucher de deux à six personnes dans les prochaines années.