L’environnement au cœur du débat du Cégep de Shawinigan

POLITIQUE. En entendant les questions et les préoccupations des étudiants du Cégep de Shawinigan, l’environnement est la grande priorité pour eux dans le cadre de cette campagne électorale fédérale. Les candidats du comté de saint-Maurice-Champlain étaient invités à débattre devant une centaine d’étudiants du Cégep mardi midi.

Cinq candidats étaient présents lors de ce débat organisé par le département de Sciences humaines: Barthélémy Boisguérin du Nouveau parti démocratique (NPD), François-Philippe Champagne du Parti libéral du Canada (PLC), Bruno-Pier Courchesnes du Parti conservateur du Canada (PCC), Stéphanie Dufresne du Parti vert du Canada (PVC), et Nicole Morin du Bloc québécois (BQ).

Chacun des candidats avait la chance de se présenter et de faire valoir les lignes de leur parti, avant d’aborder les questions préparées par les étudiants de Sciences humaines.

Comment un parti peut-il être un leader pour assurer une transition écologique rapide et efficace et faire face aux problèmes environnementaux tout en maintenant une économie performante?

Pour M. Champagne du PLC, il évoque l’expertise de Shawinigan avec trois usines de bornes de recharges pour les voitures électriques. «Nous avons tout le potentiel ici pour être la vallée de l’énergie verte.»

Mme Dufresne du PVC a mis de l’avant le jour du dépassement. «L’an dernier, c’est le 7 juillet où les ressources mondiales étaient épuisées, et pour le Canada c’était en mars. Ça ne prend pas grand-chose pour comprendre que ça n’a pas d’allure. On ne peut plus continuer sur le même modèle économique.»

De son côté, Nicole Morin du BQ a dénoncé les programmes des partis conservateur et libéral en parlant de statistiques mondiales liées à l’environnement.

M. Boisguérin du NPD s’est relié à la ligne de son parti qui veut mettre fin aux subventions pour l’énergie fossile. «On veut créer des emplois liés aux énergies vertes. Il sera important d’éduquer les entrepreneurs pour développer des réflexes pour le développement durable. On peut être plus vert et plus performant économiquement.»

M. Courchesnes du PCC indique que son parti a reconnu l’urgence climatique. «On ne doit pas faire un combat entre l’environnement et l’économie, on est capable d’agencer les deux. On veut aider les entreprises à investir dans des technologies plus vertes.»