Des motoneigistes dans les pistes de Vallée du parc

SHAWINIGAN.  Jeudi dernier vers 16h, trois motoneigistes provenant du secteur Saint-Gérard-des-Laurentides et empruntant un tronçon du Sentier TQ 23 se trouvant sur le terrain de la station Vallée du parc ont décidé de grimper dans une des pistes expertes du centre de ski jusqu’au haut de la montagne, avant de redescendre à toute vitesse alors que la station était en service.

Alain Beauparlant, directeur général de Vallée du Parc a pris contact vendredi en matinée avec certains membres du conseil d’administration du Club de motos neige de la Mauricie (CMNM) afin de leur annoncer vouloir fermer le tronçon du Sentier TQ 23 se situant sur le terrain de la Station.

« C’est un geste complètement inapproprié qui nous demande d’agir de façon significative pour que ce genre d’événement ne se reproduise plus. La sécurité des skieurs, planchistes et du personnel de la station restera toujours prioritaire et l’accès du sentier TQ23 sur les terrains de la montagne en motoneige est un privilège offert par la station », a déclaré Alain Beauparlant.

Le même discours est également tenu de la part du CMNM.  » Le club de Motoneige Mauricie travaille constamment afin de promouvoir la sécurité des sentiers, mais également le respect de nos partenaires territoriaux avec qui nous sommes en mesure d’offrir des sentiers de qualité. Sans eux, il n’y aurait tout simplement pas de sentier en Mauricie. Nous trouvons vraiment dommage que trois motoneigistes irrespectueux et dangereux mettre en péril un partenariat aussi important pour nous que celui avec Vallée du Parc, mais nous comprenons très bien leur réflexion », a commenté M. Jean-François Houle, représentant du Club de motoneige Mauricie et propriétaire de Location Maximum Aventure.

Un processus d’identification est en cours, et la possibilité qu’une plainte soit déposée à la Sûreté du Québec n’est pas écartée.

« Il est inconcevable qu’une telle chose se reproduise et c’est pour cette raison que l’accès est sérieusement remis en question », ajoute M. Beauparlant.