Mise à jour: Perquisition dans des dispensaires illégaux de cannabis

FAIT DIVERS. Les policiers ont procédé mercredi à une perquisition dans huit dispensaires illégaux de cannabis, dont trois dans la région.

Les dispensaires dans la région sont situés à Shawinigan sur l’avenue Saint-Marc, sur la rue Fusey à Trois-Rivières, et sur la rue St-Joseph à Nicolet.

À Shawinigan, les policiers ont saisi quelques dizaines de grammes de cannabis séché, des produits transformés, de l’huile, du cannabis en vrac et une trentaine de plants de cannabis. Aucune arrestation n’a été faite. Une serre de production était aménagée dans les locaux situés en haut du commerce.

C’est la Division des enquêtes sur la contrebande de la Sûreté du Québec qui a mené l’enquête, en collaboration avec les services de police de Laval, Saint-Jérôme et Trois-Rivières. Les policiers ont procédé à huit arrestations au total.

L’enquête, menée en collaboration avec la Division des enquêtes sur le crime organisé, a démontré que ces comptoirs de service, qui disent offrir du cannabis à des fins médicales, possèdent de la marijuana et des produits dérivés en vue d’en faire le trafic de façon illégale.

Malgré l’entrée en vigueur de la Loi sur le cannabis le 17 octobre prochain, ces dispensaires demeurent illégaux, car ils ne respectent pas le Règlement sur l’accès au cannabis à des fins médicales. À partir de cette date, les citoyens qui veulent se procurer du cannabis à des fins médicales devront continuer de le faire auprès de l’un des 120 producteurs autorisés. Pour ce qui est du cannabis à des fins récréatives, seule la Société québécoise du cannabis sera autorisée à en faire la distribution.

La Sûreté du Québec réitère qu’elle poursuit sa lutte contre la production et la vente illégale du cannabis. Le projet Portillon découle d’ailleurs du programme ACCES Cannabis (action concertée contre l’économie souterraine) lancé dernièrement. Les policiers intensifieront leur lutte contre la contrebande de cannabis à toutes les étapes de l’approvisionnement, allant de la production illégale à la contrebande de quartier, et ce, sur l’ensemble du territoire québécois.