Entente de 5 ans pour le Fonds d’études des Cataractes

SHAWINIGAN.  La Caisse Desjardins du Centre-de-la-Mauricie et celle de Saint-Boniface octroient une somme de 300 000$ pour les cinq prochaines années au Fonds d’études des Cataractes de Shawinigan.

L’encadrement des joueurs des Cataractes pour leurs études est particulier et touche différentes sphères puisque les étudiants-athlètes sont âgés entre 16 et 20 ans.

« La scolarisation peut prendre plusieurs formes. Nous avons des joueurs au secondaire (en français et en anglais), des joueurs au Cégep de Shawinigan, d’autres sont inscrits avec des établissements anglophones (Ontario virtual school) ou même à l’université en ligne, indique Valérie Goulet, conseillère pédagogique pour les Cataractes. L’organisation s’assure que tous les joueurs soient inscrits. Même nos joueurs européens sont inscrits dans des cours pour leur permettre, par exemple, d’améliorer leur anglais. Les joueurs du Québec doivent étudier en français, et le présentiel est toujours priorisé. Pour le Cégep, les horaires sont adaptés aux horaires d’entraînements, et les enseignants sont toujours informés des absences planifiées. »

Il existe même une entente avec le Cégep pour offrir le tutorat individuel à des joueurs. « Les enseignants sont rémunérés grâce à une entente qui partage les coûts avec l’organisation. Cette mesure permet la reprise de cours théoriques, mais aussi de laboratoires pour nos joueurs qui étudient les sciences. Ce genre de tutorat est disponible pour les joueurs qui ont besoin d’un coup de pouce dans leurs cours. On engage un tuteur qui va aider le joueur, même sur la route, lors des voyages », ajoute Mme Goulet.

À titre de conseillère pédagogique, Mme Goulet propose un choix de cours en fonction des intérêts de l’étudiant.

« L’équipe s’engage à fournir le support, le matériel et les conseils pour favoriser leur réussite.

Nous avons un beau taux de réussite de 96 % de cours réussis », poursuit Mme Goulet. « Chaque mois, la conseillère pédagogique, l’entraîneur, le surveillant de la salle d’études, le responsable des études en anglais, l’intervenant psychosocial se rencontrent pour faire le point. Nous agissons comme un filet de sécurité pour ne pas en échapper. L’organisation sait et garde toujours en tête qu’une bonne conciliation sport-études, c’est un gage de réussite à long terme pour la vie joueur. Comme le dit souvent le coach Daniel Renaud : « les études en premier! ».

« Chez Desjardins, on croit fermement qu’en outillant nos jeunes et en les soutenant dans leur cheminement académique, on les aide à concrétiser leurs objectifs pour le futur. Bon nombre d’anciens joueurs des Cataractes poursuivent maintenant des carrières professionnelles qui ont nécessité plusieurs années d’études. On peut penser à Nicolas Désilets qui est maintenant chiropraticien ou Michael Bournival qui est devenu kinésiologue. Pour y arriver, au-delà de leur dévouement au hockey et à l’école, ils ont eu la chance de bénéficier d’un beau réseau de soutien. C’est là qu’on veut avoir un impact! », exprime Denis Guay, directeur général de la Caisse Desjardins Centre-de-la-Mauricie.

« Les Cataractes forment d’excellents hockeyeurs, mais ils façonnent également des modèles de persévérance et de dépassement de soi pour notre jeunesse. À l’âge de 9 ans, alors que j’avais peu de confiance en moi, j’ai fait partie d’une équipe de hockey. Je me souviens qu’on m’avait remis une affiche de Manon Rhéaume, la gardienne de but. Dessus, on pouvait lire : « ça ne se peut pas, ça ne se fait pas, c’est impossible… Croire en soi, c’est être capable de ne pas s’arrêter à ça. » Manon Rhéaume, c’était mon modèle à l’époque, mais c’est encore elle qui m’inspire aujourd’hui. En investissant pour ces joueurs, on investit aussi dans l’impact positif qu’ils ont sur nos jeunes en leur permettant de rêver plus grand », confie Catherine Doré, directrice générale de la Caisse Desjardins de Saint-Boniface.