La Fondation Sunny reçoit un don de 100 000$

COMMUNAUTÉ. L’humoriste et ancienne porte-parole de la Fondation Sunny, Rosalie Vaillancourt, a remis un montant de 100 000$ à l’organisme il y a quelques jours. C’est à la suite de sa victoire à l’émission LOL : qui rira le dernier? qu’elle fut en mesure de remettre cette somme à l’organisme de son choix. 

Alain Desbiens, fondateur de l’organisme ne cache pas sa joie face à cette annonce importante. « C’est extraordinaire! Ça fait vraiment du bien. Ça va donner un bon coup de main c’est certain ».

Il explique que le don reçu permettra à l’organisme d’accueillir encore plus de bénévoles. « À la Fondation, chaque bénévole coute de l’argent, donc concrètement, ça va nous permettre d’en accueillir plus. Alors on devrait briser l’isolement des ainés encore un peu plus ». Alain Desbiens poursuit « il faut leur mettre un chandail pour qu’ils soient bien reconnus. On a plusieurs dépenses, par exemple les repas. Quand tu as 400-500 bénévoles avec des diners à 10-15$ par personne, ça monte vite. Puis c’est pareil pour les gilets. Donc avec cette somme-là, c’est sûr qu’on va pouvoir en faire plus ».

Le fondateur raconte également comment cette nouvelle permet à la Fondation Sunny d’obtenir une plus grande visibilité dans l’espace public. « J’ai reçu beaucoup de messages de remerciement et de félicitations, mais les félicitations vont vraiment à Rosalie. J’invite les gens à applaudir Rosalie et la remercier. On l’a toujours entendu dire qu’elle aimait les ainés puis là, on le sait pour vrai. Elle m’a toujours parlé des ainés d’une façon bien spéciale puis aujourd’hui, je vois qu’elle les a vraiment à cœur ». En effet, bien que son mandat avec la Fondation se soit terminé en 2023, l’humoriste a démontré par cette donation d’envergure comment la cause l’interpellait.

« Je lui en dois toute une. Je ne pourrai jamais assez la remercier parce que son geste est vraiment extraordinaire pour la Fondation », souligne Alain Desbiens.

Depuis ses 10 années d’existence, l’organisme fonctionne davantage avec des dons sporadiques reçus du public ou de certaines fondations.

« Je souhaite vraiment que les gens disent un grand merci à Rosalie. Si on a les sous, c’est grâce à elle. Si on a la visibilité, c’est grâce à elle. On n’a pas vu ça souvent des gens qui font de belles actions comme ça pour les ainés ».

Des activités en croissance

Les activités de la Fondation Sunny vont bon train. Avant les Fêtes, entre 200 et 300 jeunes ont été formés dans le but d’aller en CHSLD au cours de l’hiver. Ainsi, ce sont des centaines de jeunes qui s’impliquent auprès de l’organisme chaque année.

« C’est vraiment une belle génération. Les jeunes d’aujourd’hui, ils sont incroyables. C’est beau de voir comment ils embarquent! Ils aident beaucoup et je crois que c’est dans leurs gênes », relève Alain Desbiens.

La Fondation Sunny a pour but de faire le pont entre les générations et de briser l’isolement des ainés. C’est pourquoi les activités de l’organisme se déploient partout dans la province dans pratiquement l’ensemble des CIUSSS. D’ailleurs, le réseau de fonctionnement de la Fondation s’élargira davantage puisque qu’elle souhaite entrer dans de nouvelles entités prochainement, comme des centres privés conventionnés. Des discussions sont en cours.

« Quand les jeunes vont rencontrer les ainés, il y a de grandes conversations qui se font et ça amène beaucoup. Les ainés n’ont pas l’occasion souvent de parler, donc quand un jeune leur donne quelques minutes, ils leur en donnent! Je pense que c’est bon aussi pour les jeunes qui ont souvent des choses à dire, des demandes et des interrogations que ces gens-là plus vieux ont l’expérience et peuvent les éclairer ».

« Je l’ai vu avec mon père, puisqu’une fois il y avait un jeune en peine d’amour. Mon père est resté avec le jeune pendant l’heure du diner, puis quand on est revenu, le jeune n’avait plus de peine. On voyait qu’il était heureux. En quelque sorte, ils s’étaient comblés l’un et l’autre. La première interaction intergénérationnelle que j’ai vue, c’est vraiment celle-là et elle m’a donné l’idée de faire ce que je fais aujourd’hui », témoigne le fondateur de l’organisme.