Lac à la Pêche : une nouvelle étude et l’embauche d’un expert en membranes
SHAWINIGAN. Lors de l’assemblée publique de décembre du conseil municipal de Shawinigan, les élus ont annoncé l’embauche d’un expert-conseil en filtration membranaire qui travaillera sur la Station de traitement de l’eau du Lac-à-la-Pêche, ainsi qu’un avis de motion pour mandater une firme qui réalisera une expertise complète sur le lac à la Pêche.
C’est Saifur Rahman qui a obtenu le mandat de surveiller la filtration membranaire de la STELAP pour un taux horaire de 130$/h pour un montant maximal de 102 375$, ce qui représente 787 heures. « C’est en raison du départ de l’ingénieur André Lahaie que nous faisons appel à cette ressource, commente le maire de Shawinigan Michel Angers. On n’avait plus d’expert et on était incapable d’embaucher une nouvelle personne. On a pris la décision d’aller vers un consultant qui est un expert pour nous aider. On l’embauche à l’heure, et on verra les besoins qu’on aura. Il pourra aussi former nos gens pour voir à la complexité des membranes. »
Le conseil a aussi déposé un avis de motion pour l’adoption prochainement d’un projet de 706 388$ afin de mandater une firme qui réalisera une expertise environnementale complète, comprenant plusieurs études scientifiques, sur le lac à la Pêche dans lequel l’eau est puisée pour alimenter le réseau d’eau potable. Il s’agit d’une entente conjointe entre la Ville et Parcs Canada.
D’ailleurs, la Ville avait proposé cette étude environnementale au gouvernement du Québec dans le cadre du plan de la solution permanente pour la STELAP.
Des études réalisées par Parcs Canada en 2009, 2011 et 2016 n’ont pas démontré d’effets négatifs majeurs de l’approvisionnement en eau potable sur l’état de l’écosystème aquatique. D’autres études sont donc prévues afin de maintenir à jour les données pour préciser les connaissances actuelles et contribuer à la préservation des écosystèmes.
« Les seules études qui sont faites l’ont été par Parcs Canada, ajoute le maire Angers. On a fait des études pour le lac des Piles pour la faune aquatique, si on touchait aux frayères des poissons, aux grenouilles, et quels sont les impacts. C’est un peu le même genre d’étude qui va s’échelonner sur deux-trois ans, en plus de consolider nos informations sur l’approvisionnement en eau. On est présentement à 14 000 mètres cubes d’eau que l’on prend, et la limite est de 23 500. Jamais on ne va atteindre 23 500 mètres cubes annuellement, c’est impossible. Plus on avance, plus on réduit notre consommation d’eau. Pour la seconde alternative d’une prise d’eau dans la rivière Shawinigan, on fera une étude environnementale si on doit aller-là, mais ce n’est pas pour maintenant. »