Le gouvernement attribue 500 000$ au CNETE

SHAWINIGAN.  Le ministère des Ressources naturelles et des Forêts a consenti une somme de 500 000$ au Centre national en électrochimie et en technologies environnementales (CNETE).

Le montant servira à l’entité pour le projet « Amélioration de la circularité tout au long de la chaîne d’approvisionnement des MCS : recyclage des résidus de sulfate de sodium issus de l’extraction et transformation des MCS via l’électrolyse membranaire ».

Le Programme, géré par le Consortium de recherche et d’innovation en transformation métallique (CRITM), a pour objectif de favoriser l’innovation et l’acquisition de connaissances sur les minéraux critiques et stratégiques, de l’extraction minière jusqu’à la production et à la transformation de ces minéraux, en passant par le recyclage et la valorisation des résidus miniers. Pour l’ensemble du Québec, ce sont six projets qui recevront une aide financière totale de 2 845 633 $. L’ensemble des projets financés visent une meilleure valorisation d’une dizaine de minéraux différents, notamment grâce à l’optimisation de procédés, à l’élaboration de nouvelles applications pour certains produits et à l’intégration de principes d’économie circulaire.

« À l’heure actuelle, plusieurs gouvernements dans le monde se lancent dans l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies de valorisation des minéraux critiques et stratégiques. Le Québec doit miser sur la recherche et le développement dans ce domaine pour se démarquer dans un marché mondial très compétitif », commente Marie-Louise Tardif, députée de Laviolette-Saint-Maurice.

« Depuis plus de 30 ans, le CNETE met en œuvre son expertise de recherche appliquée en électrochimie et en technologies environnementales de façon synergique, en collaboration avec les CCTT, les universités, l’industrie et les regroupements sectoriels comme le CRITM. Ce savoir-faire permettra le développement de procédés et de produits sur toute la chaîne de valeur de la filière batterie, notamment sur le plan du recyclage et de la valorisation des sous-produits, au profit de l’environnement, de la transition énergétique ainsi que de l’économie de la région et du Québec tout entier », indique Nancy Déziel, directrice générale du CNETE.