Plusieurs jeunes de la région dans Casse-Noisette

SPECTACLE. Le ballet Casse-Noisette a été présenté les 16 et 17 décembre dernier à la salle J.-Antonio-Thompson de Trois-Rivières. Pour l’occasion, plusieurs jeunes danseuses de la région ont eu l’opportunité de jouer dans l’emblématique pièce de Noël.

Les représentations de Casse-Noisette présenté par le Ballet Ouest de Montréal mettait en scène 125 danseurs, dont plusieurs enfants, adolescents et jeunes adultes de la Mauricie. Les prestations de ce célèbre ballet reviennent dans la région à chaque quatre ans et c’est le Festival International DansEncore qui chapeaute les auditions, la sélection, ainsi que la préparation des jeunes interprètes. De nombreuses écoles de danse du secteur envoient d’ailleurs la candidature de leurs élèves.

Une fois la sélection des interprètes effectuée à la fin de l’été, les jeunes débutaient officiellement les répétitions. Celles-ci sont réparties de manière à y avoir une pratique par semaine jusqu’aux spectacles à la mi-décembre. « Ça demandait beaucoup de pratiques. On avait des répétitions chaque samedi », comme l’explique Charlye Saint-Arnaud qui interprétait une soldate dans la pièce. Les jeunes danseuses ont également participé à une semaine intensive de travail en août, ainsi que plusieurs répétitions à l’aube du spectacle en décembre. « À la fin, je trouve que ça fait vraiment un beau résultat, donc ça valait la peine de tous les efforts qu’on a donné », souligne Florane Auger-Mongrain qui personnifiait une souris dans Casse-Noisette.

Pour Rose Veillette, cette expérience de danse est très formatrice. « C’est la deuxième fois pour ma part que je faisais Casse-Noisette, mais dans un rôle différent. J’interprétais cette fois un parent d’enfant ». La danseuse qui compte à son actif un DEC en danse, complète présentement un bac en récréologie à l’UQTR, tout en enseignant à l’école de danse Odaci de Shawinigan.

« C’est une expérience qui est d’ordre professionnel, donc c’est vraiment formateur autant pour les petits que pour les grands de pouvoir participer à une production avec des danseurs professionnels, avec des costumes… C’est quand même une grande production et ça donne le goût aux jeunes de continuer à danser », témoigne-t-elle.

Charlye Saint-Arnaud participait également pour la deuxième fois au célèbre ballet. « J’ai vraiment trouvé ça cool. La dernière fois que je l’ai fait, c’était en 2019, donc mon expérience et mon rôle ont changé. La dernière fois j’avais 8 ans et j’avais eu un plus petit rôle que cette fois-ci ». L’interprète envisage d’ores et déjà refaire les auditions lors du prochain passage de Casse-Noisette dans la région. Elle danse depuis son jeune âge et prend part actuellement à un programme de sport-études en danse. « Ce que je préfère le plus dans la danse c’est que ça permet une autre façon de s’exprimer ».

La jeune danseuse de ballet Florane Auger-Mongrain en était pour sa part à sa toute première expérience dans Casse-Noisette. « Au début j’étais certaine qu’ils n’allaient pas me choisir parce qu’il y avait des personnes bien plus préparées que moi… Il y a des cours pour se préparer à l’audition et moi je n’avais rien fait de ça. J’ai juste essayé pour le plaisir et je suis rentrée. C’était surprenant! », relève-t-elle.

Elle explique que son rôle de souris était davantage théâtral que dansé, avec notamment des expressions faciales variées. Il n’en demeure pas moins que la danseuse a grandement apprécié son expérience. « C’est vraiment une expérience que j’ai beaucoup aimée. Ça me tente de refaire les auditions la prochaine fois. Après l’expérience que j’ai eue, j’aimerais le refaire! »

Florane Auger-Mongrain est passionnée par le ballet pour plusieurs raisons. « La danse, ça apporte du plaisir et le ballet c’est une danse élégante et vraiment féérique je trouve », conclut-elle.