STELAP: le gouvernement appuie la ville financièrement
SHAWINIGAN. Un autre développement de la saga de la Station de traitement de l’eau du Lac-à-la-Pêche (STELAP) est survenu mardi soir lors de l’assemblée publique du conseil municipal de Shawinigan de mai alors que les élus ont adopté deux règlements d’emprunts pour un montant total de 8,6 M$. Un premier pour un mandat de réalisation d’études préliminaires pour le redressement de la STELAP, et un second pour le nettoyage du ruisseau Perchaude.
Le premier règlement pour les études préliminaires pour la mise à niveau de la STELAP est de 7,245 M$, et on apprenait que le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation accepte que ce montant soit inclus dans le Programme d’infrastructures municipales d’eau (PRIMEAU). Ce programme permettra à la Ville de recevoir une somme de 75% des coûts en subvention. « La poursuite judiciaire en cours va prendre en compte des versements du gouvernement du Québec « , a avancé le maire Michel Angers en assemblée.
Si le gouvernement du Québec accepte que ce règlement soit inclus dans le programme PRIMEAU, on peut donc déduire qu’il est au parfum de la poursuite judiciaire et que le dénouement semble positif pour la Ville de Shawinigan.
Toutefois, à la suite d’une question d’un citoyen, le maire ne s’est pas avancé sur les frais judiciaires engendrés jusqu’à maintenant pour ce dossier qui se trouve devant le juge.
Le montant comprend les études préliminaires pour le prétraitement et le post-traitement (incluant les essais pilotes), les études connexes (études géotechniques, caractérisation des sols, études d’évaluation des impacts environnementaux), les honoraires professionnels, la conception des ouvrages ainsi que les plans et devis.
Des travaux de nettoyage jusqu’en octobre
Le deuxième règlement d’emprunt de 1,4 M$ est pour la dernière phase du nettoyage du ruisseau Perchaude. Les travaux débuteront en août pour se terminer en octobre prochain.
Les travaux visent le retrait des sédiments dans le secteur du petit étang artificiel qui n’a pu être nettoyé lors des travaux de 2022 en raison d’un important débit d’eau.
Une étude hydraulique a été réalisée en 2023 afin de déterminer le débit à gérer lors des travaux et ainsi pouvoir déterminer la méthode de travail.
L’appel d’offres a été lancé conditionnellement à l’obtention du règlement d’emprunt ainsi que de l’approbation par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs de la modification de la demande de certificat d’autorisation.