Un demi-marathon s’ajoute à Une fille qui court

RÉGION. L’événement Une fille qui court sera de retour pour une 11e édition le 11 mai prochain. En plus des distances de 5 km, 10 km et 15 km, le demi-marathon fera son retour.

Par ailleurs, les habituées remarqueront que les trajets seront passablement différents cette année. Le départ sera toujours donné à l’esplanade de l’Amphithéâtre Cogeco à Trois-Rivières, mais le parcours entraînera les coureuses vers l’île Saint-Quentin plutôt que les rues du centre-ville.

« Ça faisait plusieurs années que la distance de 21 km n’était plus proposée. Étant kinésiologue, j’ai amené entre 10 et 15 femmes, l’an dernier, courir leur premier demi-marathon. Le but c’est de rendre ça accessible, de se donner le droit de marcher quand c’est trop.Avec la nouvelle configuration des parcours, ça nous donnait la place pour permettre aux femmes de tenter l’expérience de courir un premier demi-marathon, sans pression, sans compétition », explique Catherine Morasse, présidente et organisatrice d’Une fille qui court.

« On va utiliser nos belles pistes cyclables et se rapprocher de la nature et du fleuve. Pour celles qui en sont à plusieurs participations à Une fille qui court, ce sera intéressant de découvrir un nouveau décor pendant leur course et il y aura plusieurs photographes sur le parcours pour immortaliser le moment », ajoute-t-elle.

Après avoir honoré chaque femme participante avec sa thématique l’an dernier, la présidente d’Une fille qui court, Catherine Morasse, a souhaité mettre de l’avant la sororité et la collaboration pour cette nouvelle édition de l’événement de course au féminin sous le thème « Ensemble pour donner le meilleur ».

« L’an dernier, j’avais vraiment en tête que les femmes puissent prendre chacune soin d’elles, mais cette fois-ci, j’ai le goût qu’on se prenne par la main, qu’il y ait un sentiment d’entraide, de partage et de connexion. Ça représente aussi le fait de donner notre meilleur, chacune de nous, avec nos connaissances, nos compétences et notre enthousiasme à courir et à promouvoir la santé de cette façon pour qu’ensemble, on puisse donner le meilleur de nous, le tout dans le plaisir », souligne Catherine Morasse.

Elle espère que l’événement puisse accueillir 2000 coureuses. Plus de 1860 femmes avaient pris part à la course en 2024.

« On croise les doigts pour atteindre notre objectif. On est passé près l’an dernier. Depuis, on a mis en place des collaborations avec plusieurs groupes de course de la région et d’autres qui sont établis ailleurs au Québec pour que leurs membres féminines viennent participer à Une fille qui court », précise-t-elle.

Les participantes, qu’elles soient débutantes ou à un niveau plus avancé, pourront compter sur différents plans d’entraînement selon leurs objectifs personnels.

Les inscriptions pour Une fille qui court sont lancées. Tous les détails sont disponibles au https://www.unefillequicourt.com.

Une fille qui court… dans les Pyrénées!

Catherine Morasse laissait entendre l’an dernier, lorsqu’elle a pris les rênes de l’événement, qu’elle souhait amener Une fille qui court à prendre de l’expansion à l’extérieur de Trois-Rivières, voire de la région.

Cela a commencé avec l’aventure Portail qui a amené une vingtaine de femmes courir dans les montages des Pyrénées. Cette année, l’initiative reviendra pour quatre éditions de 20 femmes chacune.

« On entend souvent parler du Mont Blanc et des Alpes pour la course, mais les Hautes-Pyrénées sont un endroit sous-estimé. Il y a beaucoup de dénivelés et il y a même des coureurs mondiaux qui s’y entraînent. Mais j’avais envie de donner cette opportunité de course à des femmes pour reconnecter avec la nature, se dépasser, indique Catherine Morasse. J’ai le goût de sortir du moule de ce qui existe dans nos courses en ce moment au Québec. En explorant un peu ce qui se fait ailleurs dans le monde, ça nous montre ce qui se fait et nous donner des idées pour la suite. »

Les détails sont disponibles sur le site Web d’Une fille qui court.