Un retour à la présidence pour Claude Villemure

AFFAIRES.  Malgré la crise qui secoue Culture Shawinigan, compromettant notamment la présentation des Escales Fantastiques en 2024, Claude Villemure entrevoit néanmoins avec optimisme le développement de l’offre touristique et culturelle au centre-ville.

Celui qui est revenu en décembre dernier à la présidence du Regroupement des gens d’affaires du centre-ville (RGACV) confie même que les changements survenus à Culture Shawinigan sont une des raisons qui ont motivé son retour.

« Disons qu’entre moi et Bryan Perreault, ça passait moins bien. Avec Philippe Gauthier, je m’entends super bien. On a travaillé ensemble dans le passé et il n’y a pas d’ego, à savoir qui est le plus fort ou le plus intelligent. Ça n’arrivera pas avec Philippe », assure Claude Villemure qui, selon les conversations qu’il a eues avec le directeur général et artistique par intérim de Culture Shawinigan, estime que la décision concernant le retour des Escales Fantastiques n’est pas encore prise, mais que la série de spectacles des Grandes Soirées à Place du Marché serait encore à l’affiche.

L’homme d’affaires confie que ce sont des commerçants qui l’ont approché à la fin de l’année 2023 afin qu’il reprenne du service. Le RGACV a tenu son assemblée générale au début décembre sans la participation d’aucun membre. Une assemblée spéciale a donc été de nouveau organisée et là, une vingtaine de commerçants mobilisés par Claude Villemure y était présents.

« Là, on part avec un déficit de 55 000$ avec des factures impayées. Je vais m’y attaquer en priorité pour qu’à la fin de l’année fiscale le 31 avril prochain, on puisse repartir à neuf. Dans les mandats où j’ai été président, on terminait notre exercice financier avec des surplus », indique celui qui compte investir du temps dans les prochains mois pour redresser la barre, tout en conservant son engagement au sein du comité organisateur du Noël des Nôtres à Grand-Mère.

« Contrairement à d’autres commerçants, j’ai l’avantage d’être presque retraité. J’ai encore ma compagnie de gestion sur la 4e rue de la Pointe, mais j’ai du temps aussi à investir là-dedans », assure l’entrepreneur qui mène également ces dernières semaines des entrevues en vue de dénicher un coordonnateur qui verra à diriger le RGACV et mobiliser ses membres comme l’a fait récemment le Regroupement des gens d’affaires de Shawinigan-Sud.

« Je m’attends à pouvoir compter sur cette ressource au cours du mois de janvier. Quand j’étais président du regroupement, j’agissais pas mal aussi comme un directeur général. On partait quatre ou cinq commerçants à aller monter des cabanes de bois. Ce n’était pas ça qui était le plus excitant. Je me suis assuré auprès de la Ville avant de revenir qu’on pourrait compter sur un budget pour embaucher quelqu’un », termine celui qui a toujours entretenu de bons contacts avec la conseillère municipale du district de La Cité, Jacinthe Campagna.