Une assemblée d’information pour l’imposant projet au Lac-à-la-Tortue

SHAWINIGAN.  Voilà bien longtemps que le sujet de l’assainissement des eaux et des égouts n’avait pas fait les manchettes. En lien avec les développements du dossier dans le cadre des négociations entre la Ville de Shawinigan, Allen entrepreneur et la firme Pluritech, le maire Michel Angers annonce qu’une séance d’information se tiendra d’ici l’été pour faire la lumière et donner les informations aux citoyens. 

Au moment d’écrire ces lignes, l’analyse du dossier et des nombreuses directives de changement de chantier a été faite, et les avocats de la Ville, d’Allen, et de la firme Pluritech sont toujours en discussion pour tenter de trouver une entente. 

« Qu’est-ce qui a été réellement fait? Qu’est-ce qui devait être fait? Et qu’est-ce qui n’a pas été fait? Au final, l’important est d’avoir une entente. On attend la conclusion des échanges et des débats. J’espère qu’on pourra avoir les conclusions d’ici la moitié de l’année. Je vais m’engager à tenir une rencontre d’information avec l’ensemble des citoyens. Je veux qu’on fasse une rétrospective complète à partir du début du projet, sur l’historique, les démarches qui ont été faites pour les subventions, combien qu’on avait dit que ça allait coûter… On veut faire un topo complet de la situation pour que les gens comprennent bien que même si on avait prévu 83% en subvention et qu’au final c’est 66%, deux tiers en subventions c’est toujours mieux qu’une taxe d’amélioration locale qui est payée à 100% par les citoyens concernés », exprime le maire Michel Angers.

Rappelons que le projet avait été estimé à 42 M$ au départ, dont 83% de la somme provenait de subventions fédérales et provinciales, au final, l’imposant chantier de plus de deux ans aura coûté 52,5 M$ avec les nombreuses directives de changement. 

En raison des directives de changements, plus de 1000, qui ont apporté les dépassements de coûts de plus de 10 M$, au final, certaines dépenses n’ont pas été admises dans le programme gouvernemental du Fonds pour l’eau potable et le traitement des eaux usées (FEPTEU) si bien que la portion subventionnée est passée de 83% à 66% des dépenses subventionnées.