Date limite pour le programme de garderies à 10 $ par jour en Ontario

TORONTO — Les parents d’enfants dans des garderies agréées en Ontario devraient maintenant savoir s’ils obtiendront des rabais sur leurs frais, car mardi était la date limite pour les exploitants pour adhérer ou se retirer du programme national à 10 $ par jour.

L’Ontario avait prolongé la date limite du 1er septembre au 1er novembre pour donner aux services de garde plus de temps pour s’inscrire au programme, et environ 85 % d’entre eux l’avaient fait vendredi. La plupart des autres provinces ont finalement vu plus de 90 % des prestataires admissibles s’inscrire.

Les chiffres définitifs sont attendus cette semaine. Les services de garde qui ont choisi de participer devaient informer les parents de leur décision d’ici mardi.

Carolyn Ferns, coordonnatrice des politiques de la Coalition ontarienne pour de meilleurs services éducatifs à l’enfance, a déclaré que les centres qui avaient adhéré au programme plus tôt avaient déjà été en mesure de transmettre ces économies aux parents.

«Les familles disent qu’elles vont avoir plus d’argent pour tout ce dont elles ont besoin, pour l’épicerie ou pour rembourser leur dette, des choses comme ça», a-t-elle souligné.

La garde d’enfants peut coûter jusqu’à 2000 $ par mois et par enfant, en particulier pour les plus jeunes.

De nombreux exploitants de garderies, en particulier ceux à but lucratif, avaient déclaré vouloir s’inscrire afin d’accorder des remises aux parents, mais hésitaient quant aux implications pour leurs entreprises.

Le ministère de l’Éducation a apporté un certain nombre de modifications au modèle de financement pour cette année et la prochaine, afin d’essayer d’apaiser ces préoccupations et d’obtenir une utilisation maximale.

Certains prestataires ont dit qu’ils avaient encore besoin de détails sur le financement au-delà de l’année prochaine afin d’évaluer la stabilité et la prévisibilité, tandis que les partisans d’un système à but non lucratif ont accusé le gouvernement de supprimer la responsabilité des fonds publics afin d’apaiser les garderies à but lucratif.