D’autres responsables iraniens sont touchés par des sanctions du Canada

OTTAWA — Le Canada sanctionne davantage de responsables iraniens, dont un haut responsable militaire repéré plus tôt cette année dans un gymnase de la région de Toronto.

Morteza Talaei, deuxième brigadier-général du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) et ancien commandant des Forces de l’ordre de Téhéran, fait partie des quatre Iraniens et des cinq entités interdites de faire des affaires avec le Canada ou d’accéder à des actifs situés au Canada.

Il a été photographié en train de s’entraîner dans un gymnase de Richmond Hill plus tôt cette année, suscitant des critiques de groupes de la diaspora qui se demandaient pourquoi il avait obtenu un visa.

Parmi les autres personnes faisant face à des sanctions figurent Hassan Karami, un commandant militaire, Ali Ghanaatkar Mavardiani, un interrogateur à la tristement célèbre prison d’Evin, ainsi qu’un ancien ministre qui a contribué à la censure d’internet et dont le nom n’a pas été divulgué. 

Le Canada a également imposé des sanctions à une compagnie aérienne commerciale iranienne, Safiran Airport Services, qu’Ottawa accuse d’envoyer des drones en Russie, et à trois sociétés qui aident à développer la technologie des drones, dont Baharestan Kish Company. 

Ottawa a également sanctionné le bureau de presse Javan News Agency, accusé de diffuser des messages antisémites et de propagande. 

Le Canada a mis en œuvre plusieurs mesures depuis le 7 octobre pour répondre aux violations des droits de la personne et aux menaces à la paix et à la sécurité régionales perpétrées par l’Iran.

«Alors que le régime iranien continue de réprimer violemment la société iranienne, nous affirmons notre solidarité avec le peuple iranien, qui a courageusement dénoncé le régime pour ses violations des droits de la personne, en particulier ceux des femmes et des filles», a rappelé la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, dans un communiqué, vendredi.

Ottawa a déjà imposé des sanctions à 99 personnes et à 181 entités iraniennes, dont le CGRI et l’appareil économique, de sécurité et de renseignement du régime.

– Avec des informations de Dylan Robertson