Le Sanctuaire, une bouffée d’air frais

Le 10 août dernier, Pierre-Olivier Tremblay, le recteur du Sanctuaire, s’est montré à la fois humble et réaliste quant au futur du temple trifluvien.

M.Tremblay a admis honnêtement que notre monde québécois est en constante mutation au point où l’Eglise telle qu’on l’a connue n’existera plus. L’institution catholique doit se renouveler de l’intérieur. D’ailleurs, les changements apportés au programme du dernier festival de l’Assomption le montrent bien. Il y a une ouverture pour une clientèle plus large afin de compenser pour la baisse de la prière. Les autorités concernées réagissent donc avec lucidité et courage.

Le Sanctuaire est magnifique et même si je ne suis pas client, étant ni pratiquant ni croyant, j’ose penser qu’en dépit des défis financiers, il va continuer de servir les personnes en besoin de recueillement. Il est assurément un gros plus à différents niveaux pour la région et tant mieux s’il peut perdurer encore 2 ou même 3 décennies. Dans 30 ans, il n’y aura à peu près plus de fidèles, mais qui sait, lui trouvera- t-on alors une nouvelle vocation majoritairement autre que spirituelle.

Pour l’instant, en cet été de 2019, le site qui respire au rythme de ses visiteurs est une bouffée d’air frais notamment, dans notre poumon touristique.

 

Roger Matteau

Shawinigan