« Cette élection, c’est un référendum sur les taxes et les finances de la Ville » 

SHAWINIGAN.  Le candidat à la mairie de Shawinigan Luc Trudel se dit satisfait de la campagne électorale qu’il a menée. « Cette élection, c’est un référendum sur les taxes et les finances de la Ville », a déclaré l’aspirant maire lors de son dernier point de presse pour réaliser le bilan de sa campagne.

« La campagne qu’on n’attendait pas est devenue la plus enlevante de la région. » 

Luc Trudel a indiqué qu’il était négligé au départ, et selon ce qu’il a su des observateurs, il serait nez à nez avec son principal adversaire. « Je savais que la commande était lourde, et plusieurs m’avaient prévenu des tactiques que mon adversaire allait employer. La population a vu quelqu’un qui est capable de se tenir debout dans l’adversité. Je ne recule pas devant les défis. C’est ce qui s’est passé lorsque j’étais député. Soyez avisés que ça va continuer si je suis élu. » 

M. Trudel se dit confiant en vue du vote de dimanche.  » J’en ai vécu des campagnes électorales! Mais je sens un « feeling » assez spécial dans celle-ci. Mes équipes de bénévoles sont gonflées à bloc et font un travail de terrain hors du commun. On peut aussi bien assister à une grosse surprise dimanche prochain. » 

Il a affirmé avoir adoré retrouver le contact avec la population. « C’est une campagne qui m’a fait du bien. J’étais heureux de retrouver les gens de la ville, simples et accueillants, et d’écouter ce qu’ils avaient à dire. Ils espèrent beaucoup pour leur coin de pays. Ils souhaitent être et faire mieux, ensemble. » 

M. Trudel a abordé de nombreux sujets, en commençant par la pauvreté et terminant les deux dernières semaines sur le thème du développement économique, incluant le tourisme et le développement industriel. Entretemps, la lutte aux changements climatiques, le développement durable, la protection de la nature, la mise en valeur des villages, de l’agriculture ainsi que de l’agroalimentaire, le soutient au secteur communautaire, l’urbanisme, les routes et le transport en commun ont été abordés. 

Mais le dossier des finances de la ville et des taxes élevées a été le thème dominant tout au long de la campagne.  » Aussi, j’ai tenu à parler de tous les secteurs: du Lac-à-la-Tortue, de Saint-Gérard, Sainte-Flore, Saint-Jean-des-Piles et Grand-Mère en particulier. Ces gens ne sentent pas qu’ils font partie de la grande ville. Ils espèrent, ou désespèrent. J’ai tenu à leur donner un signal de ma reconnaissance de leur situation. » 

À quelques heures du vote, Luc Trudel a résumé le choix qui s’offre aux électeurs de la ville. D’un côté se trouve un candidat qui affirme que la ville se porte bien, que les finances sont sous contrôle, que nous payons les mêmes taxes que partout ailleurs au Québec et qu’on n’a pas besoin d’aide de Québec. De l’autre côté, il y a celui qui comprend la précarité des finances de la Ville, le fardeau élevé assumé par les contribuables et la nécessité d’obtenir l’aide de Québec. 

« Cette élection est en fait un référendum sur la capacité de payer des citoyens, le niveau des taxes et de la dette, ainsi que sur l’avenir des finances de la Ville et du plan d’action pour relever la situation. Les électeurs ont deux options claires et distinctes. C’est maintenant à eux de choisir », a-t-il déclaré en conclusion.