Qu’est-ce qu’un condylome?
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Les condylomes sont des verrues qui apparaissent principalement sur les organes génitaux. Indolores, ils peuvent prendre différentes formes et couleurs d’un individu à l’autre. Certains demeurent plats et peuvent même être invisibles à l’œil nu, alors que d’autres se développent sous forme d’excroissances dures ou molles. Ils ressemblent souvent à de petits choux-fleurs, ce qui leur a valu le surnom populaire de « crêtes de coq ».
La cause
Les condylomes résultent d’une infection par le virus du papillome humain (VPH). Ce dernier se transmet surtout par le biais de rapports sexuels et est particulièrement contagieux : on estime qu’environ 75 % des Canadiens actifs sexuellement le contracteront au cours de leur vie. Cette transmissibilité s’explique en partie par l’absence fréquente de symptômes visibles, si bien que beaucoup de gens en sont infectés sans le savoir. De plus, les verrues ne se manifestent pas toujours immédiatement après que la personne a contracté le VPH. Le virus peut en effet demeurer en état de dormance dans l’organisme et ne se manifester que dans les semaines ou même les années qui suivent.
La prévention
Comme pour toute infection transmise sexuellement, la prolifération du VPH est favorisée par des comportements à risque, tels que des relations intimes non protégées avec plusieurs partenaires. Le condom fait donc partie des moyens de se prémunir du virus et des condylomes qu’il occasionne, bien que la protection offerte ne soit pas entière.
Au Québec, le calendrier de vaccination comprend un vaccin contre les infections par le VPH, non seulement pour prévenir les condylomes, mais aussi en raison de certaines souches du VPH qui exposent leurs hôtes à un risque de cancer plus élevé.
Si vous n’avez pas reçu le vaccin, Les Cliniques Marois, urologue privé à Montréal, vous offrent la possibilité de l’obtenir. Si vous avez déjà des condylomes, des traitements sont aussi disponibles afin de les éliminer.
Les traitements
Chez la plupart des gens, le VPH sera naturellement éliminé par le système immunitaire. Sa présence n’est donc généralement pas préoccupante, mais les verrues génitales qu’il provoque, bien qu’inoffensives, peuvent être gênantes. Deux options s’offrent alors à vous :
- Votre médecin peut vous prescrire un médicament à appliquer vous-même sur les régions affectées;
- En cas d’échec de cette approche, vous pouvez faire appel à un spécialiste, qui se chargera de retirer les condylomes.
Si vous optez pour le deuxième choix, Les Cliniques Marois, dont les trois bureaux couvrent l’ensemble du Québec, vous proposent un traitement par fulguration, soit une brûlure superficielle des lésions sous anesthésie locale. Si ces dernières sont trop volumineuses, on procédera plutôt par excision. Dans les deux cas, le procédé est peu douloureux. Vous devez toutefois garder à l’esprit qu’il n’élimine que les excroissances, et ne s’attaque pas au VPH qui les cause.
À la suite de l’intervention, de petites cicatrices peuvent subsister. Ces dernières seront plus apparentes si le spécialiste a dû recourir à l’excision, notamment lorsque les condylomes sont de grande taille. Des points de suture peuvent même parfois s’avérer nécessaires. Dans de tels cas, un échantillon des tissus retirés sera habituellement envoyé en laboratoire afin de s’assurer que la lésion est bénigne.